Aujourd'hui, nous sommes le samedi 6 septembre.
Au cours de ce temps de prière, je contemplerai les disciples de Jésus qui ont faim et mangent des grains de blé en les froissant un jour de Sabbat. Je me remets devant Dieu en lui demandant de me donner la faim de sa parole. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen
Nous écoutons le chant de l’abbaye de Keur Moussa, “Le Seigneur te nourrit de la fleur de froment”.
R/ Le Seigneur te nourrit de la fleur du froment et du miel du rocher, Il te rassasie »
Il est beau de Te louer, Dieu, dans Sion, de tenir ses promesses envers Toi
Qui écoutes la prière. Jusqu'à Toi vient toute chair
Avec son poids de péché ; nos fautes ont dominé sur nous : Toi, Tu les pardonnes.
Heureux Ton invité, Ton élu : il habite ta Demeure ! Les biens de ta Maison nous rassasient, les Dons Sacrés de ton Temple !
Ta justice nous répond par des prodiges, Dieu notre Sauveur, Espoir des horizons de la terre et des rives lointaines.
Sa force enracine les montagnes, Il s'entoure de puissance ;
Il apaise le vacarme des mers, le vacarme de leurs flots et la rumeur des peuples.
Les habitants des bouts du monde sont pris d'effroi à la vue de Tes signes ; aux portes du levant et du couchant Tu fais jaillir des cris de joie.
Tu visites la terre et Tu l'abreuves, Tu la combles de richesses ; les ruisseaux de Dieu regorgent d'eau : Tu prépares les moissons. Ainsi, Tu prépares la terre,
Tu arroses les sillons ; Tu aplanis le sol, Tu le détrempes sous les pluies, Tu bénis les semailles.
Tu couronnes une année de bienfaits ; sur Ton passage, ruisselle l'abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent, les collines débordent d'allégresse.
Les herbages se parent de troupeaux et les plaines se couvrent de blé. Tout exulte et chante !
Rendons Gloire au Père Tout Puissant, à son Fils Jésus-Christ le Seigneur, à l’Esprit qui habite en nos cœurs, pour les siècles des siècles. Amen.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 6 selon saint Luc.
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains. Quelques pharisiens dirent alors :« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit :« N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. » Il leur disait encore :« Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Jésus traversait des champs et ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient après les avoir froissés dans leurs mains. Je prends le temps de regarder cette scène et la façon dont les disciples marchent dans les champs, prennent les épis de blé dans leurs mains et les mangent.
2. Jésus évoque ceux qui ont faim. Et moi, ai-je déjà réellement fait l'expérience de la faim ? Je peux aussi penser aux hommes et femmes et aux enfants des pays en guerre où la faim est une réalité. Je réfléchis en moi-même et je les confie dans ma prière.
3. Dans d’autres endroits de l’Evangile, Jésus rappellera l'importance du 7ème jour, jour du sabbat où Dieu se repose après la création. Et moi, comment est-ce que je vais vivre cette journée de demain, de dimanche ? M'arrive-t-il de prendre des jours de repos, du temps pour ralentir, me mettre au temps de Dieu ?
En réécoutant ce passage, je prête attention à la façon dont Jésus et ses disciples agissent et vivent ce sabbat.
A nouveau je prends la parole, je m’adresse à Dieu, pour lui dire ce que je garde de ce temps de prière. Je peux aussi lui confier une intention qui me tient particulièrement à cœur, ou lui dire mon désir de me laisser faire entre ses mains, humblement et avec confiance.
Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles. Amen
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen