Aujourd'hui nous sommes le mardi 6 juin de la 9ème semaine du temps ordinaire.

Je me présente devant le Seigneur, avec tout ce que je suis, ce qui fait ma vie, mon désir de Dieu mais aussi les attachements qui m’emprisonnent… Je demande au Seigneur de mieux m’ouvrir à la liberté qu’il me donne ! Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, Amen.

La communauté du Chemin Neuf chante Grain de blé.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’évangile selon saint Marc.

En ce temps-là, on envoya à Jésus des pharisiens et des partisans d’Hérode pour lui tendre un piège en le faisant parler, et ceux-ci vinrent lui dire : « Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens, mais tu enseignes le chemin de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? Devons- nous payer, oui ou non ? » Mais lui, sachant leur hypocrisie, leur dit : « Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent. » Ils en apportèrent une, et Jésus leur dit : « Cette effigie et cette inscription, de qui sont-elles ? – De César », répondent-ils. Jésus leur dit : « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils étaient remplis d’étonnement à son sujet.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Piste 1
Les pharisiens complimentent Jésus pour mieux le piéger et disent “Tu es toujours vrai, tu ne te laisses influencer par personne”. Et leur parole est exacte. Je contemple cette rencontre pleine d’intentions perverses. Je me représente les sentiments des protagonistes.

Piste 2
Jésus n’utilise pas l'injonction pour enseigner; mais il utilise au contraire le silence, le regard, parfois la parabole ou l’image. Ici, c’est une pièce d’argent frappée. Il donne ainsi de la place à la réponse de ses interlocuteurs. Il les renvoie à eux-même, à leur liberté. Je me laisse enseigner par cette façon d’être.

Piste 3
"Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » dit Jésus. Cette injonction , bien connue, a souvent servi à cloisonner nos vies, avec d’un côté, la vie concrète, et de l’autre côté ma foi… Dans le désir de tisser le fil de ma vie quotidienne sur la trame de ma foi, comment puis-je aujourd’hui l’entendre?

J’entends à nouveau ce passage d’Évangile, me laissant étonner à mon tour par la liberté intérieure à laquelle il m’appelle, moi, aujourd’hui.

Ta parole Seigneur est passée de mon oreille à mon cœur , puis de mon cœur à mes lèvres: je veux à présent te dire ce que j’ai découvert, t’en rendre grâce , te demander d’aller plus loin avec Toi…

Prends, Seigneur et reçois,
toute ma liberté.
ma mémoire,
mon intelligence
et toute ma volonté;
Tout ce que j'ai et possède,
c'est Toi qui me l'as donné:
A Toi, Seigneur, je le rends
Tout est à Toi,
disposes-en selon Ton entière volonté.
Donne-moi ton amour et ta grâce :
c'est assez pour moi.
Amen