Aujourd'hui nous sommes le lundi 6 juin. En ce lendemain de la solennité de la Pentecôte nous faisons mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église.

Nous nous tenons dans la prière avec Marie au pied de la croix de son Fils. Je ne comprends pas tout des évènements qui traversent ou parfois bouleversent ma vie, mais, comme elle, je fais confiance : Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Jean-Philippe Metais et Gilbert Tran nous donnent d’entrer en prière avec Toi qui resplendis.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 19 de l’Évangile selon Saint Jean

En ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.

Textes liturgiques © AELF, Paris



1

À l’heure ultime, du haut de la croix, Jésus voit sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait : jeune pousse de l’Église à naître. À qui pense-t-il déjà en les regardant ? « Voici ton fils… Voici ta mère. » Je laisse faire écho en moi ces mots du crucifié. Par le don de sa vie, il engendre une famille nouvelle selon l’Esprit.

2

« Pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout… » Ainsi l’évangéliste témoigne de quelle manière Jésus va jusqu’au bout de sa vie, de la mission qu’il a reçue de son Père et l’a conduit à la rencontre de l’humanité. Comment est-ce que j’entends, pour moi aujourd’hui, ce jusqu’au bout de l’amour de Jésus ?

3

Jésus est mort, le bois semble sec et l’échec régner, et pourtant, le coup de lance donné au côté transpercé de Jésus fait jaillir l’eau et le sang. La présence des femmes, elles qui enfantent dans l’eau et le sang, témoigne que jamais rien n’empêche la Vie de passer. Comment est-ce que j’accueille ce témoignage ?

Introduction à la deuxième écoute

J’écoute à nouveau ce récit, en contemplant la famille nouvelle qui, dans cet Évènement, s’enfante.
Piste finale, introduction à un temps de colloque
À la fin de ce temps de prière, je me tiens comme Jean aux côtés de Marie au pied de la croix : elle enfante à nouveau le Corps de son Fils, l’Église, dont je suis un membre. En pensant à l’Église dont j’ai reçu la foi, je peux m’adresser, avec mes mots, à Jésus puis ensuite à Marie.

Prière finale
Réjouis-toi Marie, pleine de grâces ;
le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes
et Jésus, Ton enfant, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
prie pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort.
Amen.