Aujourd'hui nous sommes vendredi 5 juillet.

En ce début d’oraison, demandons au Seigneur de nous ouvrir à l’action de son Esprit en nous. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Nous écoutons Cristobal Fones, jésuite, chanter Hoy Senor vengo ante ti, aujourd'hui je viens vers toi.

La lecture de ce jour est tirée de l’évangile de Matthieu au chapitre 9.

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je peux imaginer la rencontre de Jésus avec Matthieu et en m’aidant du célèbre tableau « la Vocation de Matthieu » de Caravage, autour d’une table avec d’autres personnages qui semblent désigner Matthieu comme celui qui compte son argent : un vrai collecteur d’impôt.

Point 2
« Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Que se passe-t-il entre Jésus et Matthieu ? L’auteur n’en dit rien : ce qui se passe là est indicible, c’est une expérience intime entre Jésus et Matthieu. Je me laisse toucher par la sobriété du texte qui donne toute sa force et sa profondeur à l’appel de Jésus : « suis-moi. »

Point 3
« Je veux la miséricorde, non le sacrifice » : voilà ce que VEUT Jésus pour nous tous. N’est-ce pas ce qu’a précisément perçu Matthieu au plus profond de lui-même ? Un regard aimant, sans condamnation ?

Écoutons à nouveau ce passage en nous mettant à la place de Matthieu et en laissant résonner profondément la parole que Jésus nous adresse : « je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs.»

À la fin de cette oraison je peux rendre grâce au Seigneur pour son regard miséricordieux et sa bonté qui ne me réduit pas à mes enfermements, à mon péché.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen