Aujourd'hui nous sommes jeudi 4 juillet.

En ce début de prière, nous demandons au Seigneur de nous rendre humble de cœur.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons Seigneur Jésus envoyé pour guérir.

La lecture de ce jour est tirée de l’évangile selon saint Matthieu, au chapitre 9.

En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je contemple ce passage de l’évangile en observant les attitudes contrastées des différents protagonistes. Les uns ouverts et confiants, les autres fermés, méfiants. Et, au milieu, un paralysé.

Point 2
J’écoute attentivement : Jésus ne dit pas « je te pardonne tes péchés » mais « confiance tes péchés sont pardonnés. » comme si les péchés étaient déjà pardonnés. Je m’interroge : pourquoi Jésus adresse-t-il ces paroles au paralysé ? À quelle confiance cet homme est-il appelé ?

Point 3
Je m’arrête maintenant aux scribes : en les décrivant dans cette posture, à quelle paralysie l’évangéliste Matthieu cherche-t-il à nous rendre attentifs ? Qu’est-ce qui les empêche de rester ouverts à la vie que Jésus reçoit du Père ?

Écoutons à nouveau ce passage en nous mettant davantage à l’écoute de la façon dont Jésus cherche à nous sortir de nos culpabilités et de nos enfermements.

Je demande au Seigneur la grâce de savoir repérer dans ma journée mes enfermements et de m’en libérer.

Prends, Seigneur et reçois,
toute ma liberté.
ma mémoire,
mon intelligence
et toute ma volonté;
Tout ce que j'ai et possède,
c'est Toi qui me l'as donné:
A Toi, Seigneur, je le rends
Tout est à Toi,
disposes-en selon Ton entière volonté.
Donne-moi ton amour et ta grâce :
c'est assez pour moi.
Amen.