Aujourd'hui nous sommes le jeudi 5 mai de la 3e Semaine du Temps Pascal
J’entre en prière avec tout ce qui fait ma journée, passée ou encore à venir. En me laissant accueillir par le Seigneur, je lui demande de me rendre humble de cœur, à l’image de l’Éthiopien que rencontre Philippe dans le passage des Actes que nous méditerons. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
La communauté de Taizé chante Notre âme attend le Seigneur.
La lecture de ce jour est tirée du livre des Actes des Apôtres, au chapitre 8.
En ces jours-là, l’ange du Seigneur adressa la parole à Philippe en disant : « Mets-toi en marche en direction du sud, prends la route qui descend de Jérusalem à Gaza ; elle est déserte. » Et Philippe se mit en marche.
Or, un Éthiopien, un eunuque, haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Éthiopie, et administrateur de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer. Il en revenait, assis sur son char, et lisait le prophète Isaïe.
L’Esprit dit à Philippe : « Approche, et rejoins ce char. » Philippe se mit à courir, et il entendit l’homme qui lisait le prophète Isaïe ; alors il lui demanda : « Comprends-tu ce que tu lis ? » L’autre lui répondit : « Et comment le pourrais-je s’il n’y a personne pour me guider ? » Il invita donc Philippe à monter et à s’asseoir à côté de lui. Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci : Comme une brebis, il fut conduit à l’abattoir ; comme un agneau muet devant le tondeur, il n’ouvre pas la bouche. Dans son humiliation, il n’a pas obtenu justice. Sa descendance, qui en parlera ? Car sa vie est retranchée de la terre. Prenant la parole, l’eunuque dit à Philippe : « Dis-moi, je te prie : de qui le prophète parle-t-il ? De lui-même, ou bien d’un autre ? » Alors Philippe prit la parole et, à partir de ce passage de l’Écriture, il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
Comme ils poursuivaient leur route, ils arrivèrent à un point d’eau, et l’eunuque dit : « Voici de l’eau : qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? » Il fit arrêter le char, ils descendirent dans l’eau tous les deux, et Philippe baptisa l’eunuque.
Quand ils furent remontés de l’eau, l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ; l’eunuque ne le voyait plus, mais il poursuivait sa route, tout joyeux. Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod, il annonçait la Bonne Nouvelle dans toutes les villes où il passait jusqu’à son arrivée à Césarée.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1
Je contemple cette rencontre entre Philippe et l’Éthiopien. Je prends le temps d’imaginer ces deux hommes de leur temps, avec leurs joies et leurs peines, leurs épreuves et leurs espérances, leurs richesses et leurs pauvretés… Des hommes comme nous tous… en marche.
2
« En ces jours-là, l’ange du Seigneur adressa la parole à Philippe » : dans ce récit on contemple l’Esprit qui profite de l’ouverture de Philippe à sa Parole et du désir de l’Éthiopien d’être aidé dans sa compréhension du prophète Isaïe. Je contemple la rencontre de ces deux « cœurs larges et généreux » ouverts à la grâce de Dieu.
3
À la fin du récit, les chemins se séparent : l’Éthiopien a reçu le baptême, et l’apôtre est envoyé sur d’autres routes à poursuivre sa mission d’évangélisation. En me réjouissant de l’œuvre de Dieu, je m’interroge comment me rendre attentif à l’Esprit agissant autour de moi et dans les personnes que je croise.
Introduction à la deuxième écoute
Écoutons à nouveau ce passage en nous mettant davantage à l’écoute de la façon dont l’Esprit passe à travers la nature humaine pour faire grandir le Royaume.
Invitation à une prière personnelle
À la fin de ce temps de prière, je rassemble ce que j’ai pu éprouver : les images, les pensées qui me sont venues, les mots de ce passage qui m’ont particulièrement nourri. A partir de ce qui me vient, je m’adresse à Dieu qui vient me rejoindre sur les routes de mon quotidien pour m’envoyer en mission.
Prière finale
Gloire au Père,
et au Fils,
et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est,
qui était, et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen.