Aujourd'hui nous sommes le samedi 5 avril de la quatrième semaine de Carême.

En ce début de week-end, je m’arrête quelques instants et je dépose aux pieds du Seigneur toute la semaine écoulée. Je me tourne vers l’intérieur, vers ce lieu en moi où le Seigneur est présent. Je me rends disponible à cette présence et je lui demande la grâce de le suivre de plus près. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Ta nuit sera lumière de midi”, interprété par l’Ensemble vocal de l’Alliance.


1 - Si tu dénoues les liens de servitude
Si tu libères ton frère enchaîné
La nuit de ton chemin sera lumière de midi (bis)

Alors, de tes mains, pourra naître une source,
La source qui fait vivre la terre de demain
La source qui fait vivre la terre de Dieu.

2- Si tu détruit ce qui opprime l'homme
Si tu soutiens ton frère humilié
La nuit de ton combat sera lumière de midi (bis)

Alors, de ton pas pourra naître une danse
La danse qui invente la terre de demain
La danse qui invente la terre de Dieu

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l’évangile selon saint Jean.

En ce temps-là,
Jésus enseignait au temple de Jérusalem.
Dans la foule, on avait entendu ses paroles,
et les uns disaient :
« C’est vraiment lui, le Prophète annoncé ! »
D’autres disaient :
« C’est lui le Christ ! »
Mais d’autres encore demandaient :
« Le Christ peut-il venir de Galilée ?
L’Écriture ne dit-elle pas
que c’est de la descendance de David
et de Bethléem, le village de David, que vient le Christ ? »
C’est ainsi que la foule se divisa à cause de lui.
Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui.
Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens,
qui leur demandèrent :
« Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? »
Les gardes répondirent :
« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Les pharisiens leur répliquèrent :
« Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens,
y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ?
Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi,
ce sont des maudits ! »
Nicodème, l’un d’entre eux,
celui qui était allé précédemment trouver Jésus,
leur dit :
« Notre Loi permet-elle de juger un homme
sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent :
« Serais- tu, toi aussi, de Galilée ?
Cherche bien, et tu verras
que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils s’en allèrent chacun chez soi.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1.Face à Jésus qui enseigne au temple, les gens sont divisés à son sujet. Certains sont attirés par ses paroles, et d’autres sont attachés à la manière de voir et de penser des autorités de leur temps. Je contemple cette diversité d’accueil de Jésus en pensant au contexte qui est le mien.

2. Les grands prêtres et les pharisiens se sont déjà fait leur opinion. Jésus est un fauteur de trouble, Ils veulent l’arrêter et le tuer. Ils portent un jugement sur tout le monde, sur Jésus, sur la foule, sur les gardes… J’observe cette fermeture de leur cœur.

3. Nicodème, comme les gardes, s’est laissé interpeller par Jésus. Il est allé le rencontrer, de nuit. Il se positionne face au conseil des grands prêtres et des pharisiens, courageusement, posément. Que m’inspire son attitude pour ma vie d’aujourd’hui ?

Pendant la deuxième lecture du texte, je me rends attentif aux paroles échangées, aux attitudes des uns et des autres, je me laisse interpeller par le personnage qui me touche de plus près.

A la fin de ma prière, je me tourne vers Jésus, lui qui ne juge personne. Je lui confie ce qui m’habite avec confiance, la manière dont ce texte m’a touché, Il est le Christ, et Il écoute ma prière.

Âme du Christ,
sanctifie-moi.
Corps du Christ,
sauve-moi.
Sang du Christ,
enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l’ennemi perfide, défends-moi.
À l’heure de ma mort, appelle-moi. Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue, toi, dans les siècles des siècles. Amen

Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, amen