Aujourd'hui nous sommes le vendredi 4 avril de la quatrième semaine de Carême.

Je fais silence et je me tiens immobile, paisible et attentif. Je me prépare à écouter la Parole de Dieu. Comme Jean l’évangéliste a connu le Christ et lui rend témoignage, je demande la grâce de le connaître à mon tour, et de le suivre. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons “Prière devant le Crucifix”, un chant de Claire Bouchadeill.

Ref / Tu es la lumière, tu es le Seigneur
Tu viens éclairer les ténèbres de mon coeur
Tu es le seul saint, Dieu puissant, vainqueur
Tu viens ranimer, mon âme, avec toi, je n'ai plus peur

Donne moi, une foi droite
Fortifie mon espérance,
Et rend mon amour parfait
Comme toi je veux aimer

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 7 de l’évangile selon saint Jean.

En ce temps-là,
Jésus parcourait la Galilée :
il ne voulait pas parcourir la Judée
car les Juifs cherchaient à le tuer.
La fête juive des Tentes était proche.
Lorsque ses frères furent montés à Jérusalem pour la fête,
il y monta lui aussi, non pas ostensiblement, mais en secret.
On était déjà au milieu de la semaine de la fête
quand Jésus monta au Temple ; et là il enseignait.
Quelques habitants de Jérusalem disaient alors :
« N’est-ce pas celui qu’on cherche à tuer ?
Le voilà qui parle ouvertement,
et personne ne lui dit rien !
Nos chefs auraient-ils vraiment reconnu
que c’est lui le Christ ?
Mais lui, nous savons d’où il est.
Or, le Christ, quand il viendra,
personne ne saura d’où il est. »
Jésus, qui enseignait dans le Temple, s’écria :
« Vous me connaissez ?
Et vous savez d’où je suis ?
Je ne suis pas venu de moi-même :
mais il est véridique, Celui qui m’a envoyé,
lui que vous ne connaissez pas.
Moi, je le connais
parce que je viens d’auprès de lui,
et c’est lui qui m’a envoyé. »
On cherchait à l’arrêter,
mais personne ne mit la main sur lui
parce que son heure n’était pas encore venue.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. “Lui, nous savons d’où il est. Or, le Christ, quand il viendra, personne ne saura d’où il est” Je m’imagine la scène, et les personnes venues en pèlerinage pour la fête. Elles voient Jésus et s’interrogent. Je m’imagine moi aussi dans cette scène. Où est-ce que je me situe ? Qu’est-ce que j’observe ? Quelle serait mon attitude ?

2. Je contemple Jésus. Les chefs des juifs cherchent à le tuer, si bien qu’il ne peut plus se déplacer librement. Il est monté à Jérusalem en secret. Et maintenant le voilà qui enseigne ouvertement dans le temple. Qu’est-ce que cela me dit de Jésus ?

3. « Vous me connaissez ? » demande Jésus, et il ajoute en parlant de son Père : « Lui que vous ne connaissez pas, moi, je le connais ». Qui peut vraiment connaître Dieu ? Nous cherchons à nous approcher de Lui, mais n’est-il pas au-delà de toutes nos représentations ? Seul le Fils connaît le Père et vient nous le révéler. Je médite cela dans la confiance, Dieu se donne à connaître en Jésus.

J’écoute à nouveau ce texte de Saint Jean. Je m’attache aux paroles de Jésus, en particulier les verbes venir, et être envoyé.

A la fin de ce temps de prière, je me tourne vers Jésus et je m’adresse à Lui personnellement. Je lui dis ce qui m’habite maintenant, comment ce texte m’a touché, ou bien je lui parle de mes joies ou de mes préoccupations du moment.

Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prête à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.

Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, amen