Aujourd'hui nous sommes le mardi 5 mars, de la troisième semaine de Carême.
« Revenez à moi de tout votre cœur ». Je me réjouis de venir à nouveau en présence du Seigneur, de me tenir disponible à sentir et reconnaître ce qu’Il voudrait me proposer aujourd’hui.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous entrons en prière avec Miséricordieux, de GPS Trio.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 18 de l’Evangile selon saint Matthieu.
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
J’écoute la demande de Pierre à Jésus, et je la laisse résonner en moi : « Combien de fois dois-je pardonner à mon frère, à ma sœur ? » . On pourrait dire “Combien de fois dois-je pardonner à ma mère, à mon père, à mon époux, à ma femme, à mon enfant”… Je prends conscience de ma propre résistance à pardonner.
Point 2
J’observe tour à tour les personnages de la parabole: l’homme endetté de beaucoup, le Maître généreux, le compagnon légèrement endetté qui est écrasé, et les autres compagnons qui observent le manège du premier homme endetté. Je regarde les sentiments de chacun… appât du gain, générosité, humilité, tristesse, jusqu’à la colère du Maître…
Point 3
Je réfléchis en moi-même. Je connais et je suis sûr de la miséricorde de notre Père du ciel à mon égard. Je sais que Dieu notre Père pardonne nos fautes et nos manquements. Je sais que Jésus nous a révélé que nous avions, nous les humains, la capacité de pardonner. Que devient alors ma résistance à pardonner ?
En écoutant à nouveau l’évangile, je laisse résonner en moi la réponse de Jésus, son appel : « non pas sept fois, mais soixante-dix fois sept fois ».
Je confie au Christ mon désir de pardonner chaque fois que cela sera nécessaire, et je lui rends grâce pour l’exemple qu’il nous a Lui-même donné, de cette capacité à pardonner.
Âme du Christ, sanctifie-moi.
Corps du Christ, sauve-moi.
Sang du Christ, enivre-moi.
Eau du côté du Christ, lave-moi.
Passion du Christ, fortifie-moi.
Ô bon Jésus, exauce-moi.
Dans tes blessures, cache-moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
De l'ennemi, défends-moi.
A ma mort, appelle-moi.
Ordonne-moi de venir à toi.
Pour qu'avec les saints je te loue.
Dans les siècles des siècles.
Amen.