Aujourd'hui nous sommes lundi 4 mars, de la troisième semaine de Carême.

« J’espère le Seigneur, et j’attends sa parole ». Que tout en moi s’oriente vers le Seigneur. Je Lui dis mon attente d’accueillir sa présence et le murmure de sa parole.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La communauté de l’Emmanuel chante Voici le serviteur.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 4 de l'Évangile selon saint Luc.

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. » À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
J’imagine Jésus dans la synagogue de Nazareth ; il vient de faire la lecture du prophète Isaïe, les gens de son village ont les yeux tournés vers lui, ils attendent de lui une parole, sans doute, mais aussi l’un ou l’autre miracle.

Point 2
Je m’imagine le prophète Elie venant au secours d’une pauvre veuve et de son fils, dont la cruche d’huile était vide au moment de la famine ; elle vivait hors d’Israël. Je m’imagine le prophète Elisée venant en aide à un général étranger atteint de la lèpre. Le salut de Dieu vient au secours de tous et de toutes, sans faire de différence.

Point 3
Je regarde le visage des gens de Nazareth, qui tourne à la colère envers Jésus : comment, le salut de Dieu est aussi pour les étrangers ? Ne doit-il pas nous favoriser avant eux, nous qui l’honorons dans nos prières ? Et je contemple le tumulte qui s’ensuit, Jésus jeté dehors, les cris de colère, déjà peut-être de haine.

En écoutant à nouveau le récit, je tourne mon attention vers Jésus : qu’est-ce qui l’habite ?

Je confie à Jésus ce que j’ai mieux senti de Lui, et je Lui demande de trouver comment L’imiter au cours de la journée.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen