Aujourd'hui, nous sommes le mercredi 5 février et nous faisons mémoire de Ste Agathe, vierge et martyre en Sicile au 3ème siècle.
Dans la force de sa foi, Agathe voulut se donner totalement à Dieu, et préféra mourir plutôt que d’y renoncer. C’est pourquoi l’Église lui demande d’intercéder pour que notre manque de foi nous soit pardonné. Nous demandons au Seigneur : Pardonne-nous, et augmente notre foi. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant « tel un berger », chanté par Claire Bouchadeill.
J'ai entendu une voix a crié
Dans le désert : frayez la voie de Yahvé
Que toute vallée soit comblée
Toute montagne et colline abaissées
Messagère de Sion, élève la voix
Élève la voix, surtout ne crains pas
Sur la montagne la sentinelle est montée
Pour leur dire que la consolation est arrivée
Tel un berger, il fait paître son troupeau
Et de son bras, il rassemble les agneaux
J'étais perdu, il est venu me chercher
Et contre son cœur, il est venu me poser
Levez les yeux là-haut et voyez
Qui a créé les astres et déploie leur armée
Le Seigneur est un Dieu éternel
Le créateur des extrémités de la Terre
Et si les jeunes ne font que chanceler
La force des fils est renouvelée
Comme des aigles, il déploie leurs ailes
Tel est celui qui se fie en l'Éternel
Tel un berger, il fait paître son troupeau
Et de son bras, il rassemble les agneaux
J'étais perdu, il est venu me chercher
Et contre son cœur, il est venu me poser
La parole du jour est tirée du chapitre 6 de l’évangile selon saint Marc.
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Nous contemplons Jésus dans la synagogue de Nazareth. Il fait la lecture, la commente. Sa parole stupéfie ceux qui le connaissent depuis toujours. Pour cette raison, ils ne peuvent croire en lui, alors même qu’ils ont au moins entendu parler de ses œuvres. Comment Jésus réagit-il à ce refus ?
2. Voici que se présentent à lui des malades. Jésus les accueille tous, écoute leur demande… Mais ce n’est qu’à très peu d’entre eux qu’il peut dire : « Va, ta foi t’a guéri ». Pourquoi tous ne sont pas guéris. Que s’est-il passé ? Pour qui prenaient-ils donc Jésus, et qu’attendaient-ils de lui ? Et lui, comment réagit-il ?
3. Il n’est pas facile de mettre toute sa confiance en un homme apparemment comme les autres, et la tentation est grande de conditionner sa foi à la réalisation d’un prodige. Or, seule la foi, la confiance, ouvre au don de Dieu. Je médite cela en regardant ces lieux et situations où ma foi est forte, et où elle est encore en attente.
En réécoutant ce récit, je cherche à voir comment Jésus réagit au comportement de ses anciens voisins.
Je contemple le Christ, étonné et affligé du peu de foi de ses auditeurs. Je réalise que je suis l’un d’entre eux, bien loin du comportement de sainte Agathe, qui a donné sa vie pour être plus totalement avec lui, jusque dans la mort. Qu’elle intercède pour moi auprès du Christ et de son Père pour que je reçoive le don de la foi.
Ô Christ,
Sagesse de Dieu,
Toi qui corriges nos pas hésitants,
Toi qui traces notre chemin,
Toi notre paix et notre sainteté,
Nous te bénissons.
Nous n’oublions pas tes bienfaits.
Rends-nous fidèles à l’alliance nouvelle,
Toi qu’étonne et afflige notre manque de foi.
Enseigne-nous les routes de ton amour,
Celles qui conduisent à la vie éternelle
A laquelle tu nous convies.
Nous te le demandons,
A toi qui es vivant avec le Père et le Saint-Esprit,
Un seul Dieu pour les siècles des siècles. Amen.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.