Aujourd'hui nous sommes le lundi 5 février et nous fêtons Sainte Agathe, martyr du 3ème siècle.
Au temps de Salomon, le peuple de Dieu tout entier avait été convoqué à une fête, car le Seigneur avait choisi d’habiter au milieu de son Peuple, il y établissait sa demeure. 3000 ans plus tard, la présence de Dieu au milieu de nous est à la fois concrète et mystérieuse. Je demande au Seigneur d’y prêter attention : au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
L’ensemble vocal Cinq Mars chante Bien aimés de Dieu baptisés dans l’Esprit.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 8 du premier livre des Rois.
En ces jours-là, Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem les anciens d’Israël et tous les chefs des tribus, les chefs de famille des fils d’Israël, pour aller chercher l’arche de l’Alliance du Seigneur dans la Cité de David, c’est-à-dire à Sion. Tous les hommes d’Israël se rassemblèrent auprès du roi Salomon au septième mois, durant la fête des Tentes. Quand tous les anciens d’Israël furent arrivés, les prêtres se chargèrent de l’Arche. Ils emportèrent l’arche du Seigneur et la tente de la Rencontre avec tous les objets sacrés qui s’y trouvaient ; ce sont les prêtres et les lévites qui les transportèrent. Le roi Salomon et, avec lui, toute la communauté d’Israël qu’il avait convoquée auprès de lui devant l’Arche offrirent en sacrifice des moutons et des bœufs : il y en avait un si grand nombre qu’on ne pouvait ni le compter ni l’évaluer. Puis les prêtres transportèrent l’Arche à sa place, dans la Chambre sainte que l’on appelle le Saint des Saints, sous les ailes des kéroubim. Ceux-ci, en effet, étendaient leurs ailes au-dessus de l’emplacement de l’Arche : ils protégeaient l’Arche et ses barres. Dans l’Arche, il n’y avait rien, sinon les deux tables de pierre que Moïse y avait placées au mont Horeb, quand le Seigneur avait conclu alliance avec les fils d’Israël, à leur sortie du pays d’Égypte. Quand les prêtres sortirent du sanctuaire, la nuée remplit la maison du Seigneur, et, à cause d’elle, les prêtres durent interrompre le service divin : la gloire du Seigneur remplissait la maison du Seigneur ! Alors Salomon s’écria : « Le Seigneur déclare demeurer dans la nuée obscure. Et maintenant, je t’ai construit, Seigneur, une maison somptueuse, un lieu où tu habiteras éternellement. » –
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Dieu veut habiter parmi son peuple, alors le roi convoque les anciens, les chefs, les prêtres et tous les habitants. Je m’imagine dans cette foule d’aujourd’hui et je prends le temps de regarder mes voisins.
Point 2
« Dans l’Arche, il n’y avait rien sinon les deux tables de pierre ». C’est dans ce rien de l’arche, dans le vide encadré par les ailes des kéroubim que Dieu habite. Ainsi, la foi du peuple d’Israël, c’est la confiance en la promesse de celui qui dit « je serai là ». Je médite cela.
Point 3
Je m'imagine la magnificence du temple, la fumée intense qui déborde de son sanctuaire central et bloque la vue. La nuée est symbole de la présence de Dieu, elle permet d’atteindre Dieu sans le voir face à face. Dieu est présent et voilé à la fois. Qu’est ce qui, pour moi, est présence voilée de Dieu?
En écoutant de nouveau ce texte du livre des Rois, je prête attention à la manière dont les hommes et Dieu sont fidèles au rendez-vous qu’ils se sont donné.
Si souvent j'aimerais que la présence du Seigneur soit évidente, visible. Et pourtant, il faut me raccrocher à des signes indirects. Lui se cache. Je peux me réjouir de cette situation car je peux avoir foi en sa présence sans qu’il ne s’impose : il est là, il m’écoute. Que vais-je lui dire ?
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen