Aujourd'hui, nous sommes le 5 janvier, “lundi après l’Épiphanie”.
Durant huit jours, l’Eglise nous invite à demeurer dans la joie de ce que nous fêtions solennellement hier : l’Epiphanie. Oui, Dieu s’est manifesté aux hommes et ceux-ci l’ont reconnu. La marche et l’offrande des mages en témoignent. J’entre tranquillement dans la prière en repensant à cette scène. Je peux demander que ma vie soit à l’exemple des mages, marche vers le Christ et cadeau pour lui.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Dieu s’est préparé une demeure”, par les moines de l’abbaye de Tamié.
STANCE : Dieu s’est préparé une demeure chez les hommes,
Il a posé la pierre et allumé le feu.
Aujourd’hui, il multiplie le pain et lie nos mains ensemble :
Nos cœurs ne sont plus qu’un.
R/ Dieu avec nous. Dieu en nous.
Nous sommes le corps du Christ !
1. Voici la terre promise
Où l’assemblée des hommes
Connaît l’amour de Dieu.
2. Voici l’espace de fête
Où la famille humaine
Donne un visage à Dieu.
3. Voici la maison de paix
Où l’homme qui partage
Reçoit le don de Dieu.
La lecture de ce jour est tirée de la première Épître de saint Jean.
Bien-aimés, quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.
Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes se sont répandus dans le monde. Voici comment vous reconnaîtrez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui proclame que Jésus Christ est venu dans la chair, celui-là est de Dieu. Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu : c’est l’esprit de l’anti-Christ, dont on vous a annoncé la venue et qui, dès maintenant, est déjà dans le monde.
Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu ces gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde ; voilà pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas. C’est ainsi que nous reconnaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Cette lettre nous rappelle d’abord ce commandement fondamental de Dieu : « Mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus-Christ, et nous aimer les uns les autres ». Mais moi, où est-ce que je mets ma foi ? Vers qui se tourne mon amour ?
2. « Examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu » dit encore l’auteur. Et moi, est-ce que je suis le gardien de mon cœur ? Est-ce que je suis attentif à distinguer dans ma vie ce qui vient de Dieu et doit être gardé, de ce qui vient du démon et doit être rejeté ? Je m’examine.
3. “Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous avez vaincu ces gens-là ; car Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.” Je garde en mémoire cette Bonne Nouvelle pour me la rappeler face aux épreuves. Oui, le Christ est vainqueur du mal. Il est plus grand.
J’écoute à nouveau ce passage de la première lettre de Jean, attentif à la Bonne Nouvelle.
Alors que mon temps de prière prend fin, je peux terminer en m’adressant directement à Dieu. Je peux le remercier de me garder auprès de Lui. Je peux aussi Lui adresser une demande pour recevoir la grâce nécessaire à une vie toujours plus ancrée en Lui.
Enfin, en enfant confiant du Père, je termine en récitant la prière du Notre-Père :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal. Amen.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen