Aujourd'hui, nous sommes le dimanche 4 janvier, et nous fêtons l’Épiphanie du Seigneur.

« Tout l’univers, en marche avec les rois, tressaille sous l’Esprit pour adorer, offerte et vulnérable, l’humanité de Dieu dans le corps d’un enfant ». Ces mots du poète Didier Rimaud peuvent donner le ton de la prière de ce jour. Je me recueille et je demande la grâce d’être pris dans cette marche avec les rois pour adorer le Seigneur.

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le chant “Allons, suivons les Mages” interprété par le Cantique catholique.

1. Allons, suivons les Mages,
Qui chargés de présents,
Vont rendre leurs hommages
A ce divin Enfant.

R/ Mais le meilleur est qu’ils donnent leur cœur ;
Un cœur ardent est tout ce qu’Il attend.

2. Le premier d’eux lui donne
Pour gage de sa Foi,
Son or et sa couronne,
Le prenant pour son roi.

3. Le second lui présente
De l’encens en ce lieu ;
Il n’est plus dans l’attente,
Il sait qu’il voit un Dieu.

4. Le dernier, qui désire
Le satisfaire aussi,
Lui donne de la myrrhe ;
Car Il est homme aussi.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’Évangile selon saint Matthieu.

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Les mages scrutaient le ciel, sinon comment auraient-ils pu voir qu’une nouvelle étoile était apparue ? Cela passe si facilement inaperçu, une étoile de plus dans le ciel. Heureusement, Dieu ne parle pas qu’avec des étoiles. Mais quel est le ciel que je scrute pour voir le passage de Dieu ? A quoi suis-je attentif pour laisser Dieu se révéler ?

2. Ils ne scrutaient pas seulement le ciel, mais ils étaient prêts à partir ! Et moi, que suis-je prêt à quitter pour chercher Dieu ? Et qu’emporterai-je avec moi ? Quel livre, connaissance, ressources prendrai-je pour trouver mon chemin ? Quel cadeau mettrai-je dans mes bagages ? A qui seront-ils destinés ?

3. Les mages arrivent de leur long périple pour voir « l’enfant avec Marie sa mère » . Mais il n’y a aucun signe en plus, rien pour le distinguer d’un autre bébé. Et pourtant les mages se prosternent, offrent leurs présents. Parce qu’ils ont scruté et cherché, ils voient dans cette naissance plus que la bonne nouvelle ordinaire d’une naissance. Puis-je moi aussi adorer ?

En écoutant de nouveau ce passage, je me glisse dans la scène, je me fais servant de ces mages pour suivre les événements.

Peut-être puis-je profiter de ma place comme servant des mages pour m’adresser à l’enfant… lui dire ce qui me fait marcher et ce qui me bloque. Mais je peux aussi tout simplement confier au Seigneur ce qui me vient.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen