Aujourd'hui nous sommes le mercredi 4 octobre et l’Église célèbre la mémoire de saint François d’Assise.

Avec François, qui se fit pauvre pour suivre le Christ, j’accueille ma propre pauvreté pour aller à la rencontre du Seigneur. Je demande la grâce de trouver mon vrai désir et d’exercer ma liberté. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

J’entre dans la contemplation de Dieu avec ces louanges écrites par saint François d’Assise.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 9 de l’évangile selon saint Luc

En temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
« En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » » Où en suis-je de mon désir de suivre le Christ dans tout ce que je suis ?

Point 2
« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête ». Je contemple comment le Christ s’est fait proche de ceux qui n’ont pas de lieu fixe, au point que sa propre vie ressemble à la leur.

Point 3
Je peux réfléchir à ma relation aux plus pauvres. Comment suis-je à leur contact ? Dans quelle mesure j’entends l’appel de l’Église à leur donner priorité ?

J’écoute à nouveau cet évangile en étant attentif à la pauvreté existentielle du Christ.

Au terme de cette prière, je me tourne vers le Père et je partage avec lui comment la parole de son Fils résonne en moi par son Esprit.

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.