Aujourd'hui nous sommes le dimanche 3 décembre, premier dimanche de l’Avent.

Je me pose en silence et je me tourne vers le Seigneur qui vient. Il est venu sur notre terre et s’est fait homme. Il vient aujourd’hui encore prendre chair dans ma vie et dans la vie du monde. Je lui demande la grâce de l’accueillir en moi. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

L’ensemble vocal Resurrexit chante Viens Seigneur ne tarde plus.

La lecture de ce jour est tirée des chapitres 63 et 64 du prophète Isaïe.

C’est toi, Seigneur, notre père ; « Notre-rédempteur-depuis-toujours », tel est ton nom. Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ? Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ? Reviens, à cause de tes serviteurs, des tribus de ton héritage. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face. Voici que tu es descendu : les montagnes furent ébranlées devant ta face. Jamais on n’a entendu, jamais on n’a ouï dire, nul œil n’a jamais vu un autre dieu que toi agir ainsi pour celui qui l’attend. Tu viens rencontrer celui qui pratique avec joie la justice, qui se souvient de toi en suivant tes chemins. Tu étais irrité, mais nous avons encore péché, et nous nous sommes égarés. Tous, nous étions comme des gens impurs, et tous nos actes justes n’étaient que linges souillés. Tous, nous étions desséchés comme des feuilles, et nos fautes, comme le vent, nous emportaient. Personne n’invoque plus ton nom, nul ne se réveille pour prendre appui sur toi. Car tu nous as caché ton visage, tu nous as livrés au pouvoir de nos fautes. Mais maintenant, Seigneur, c’est toi notre père. Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes : nous sommes tous l’ouvrage de ta main.

Textes liturgiques © AELF, Paris

J’écoute le cri d’Isaïe vers le Seigneur, et je le reprend à mon compte : « Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais ! » J’appelle le Seigneur de tout mon cœur : qu’il déchire en moi ce qui fait obstacle à sa Présence ; qu’il me permette de le laisser descendre au plus profond de mon être.

Je contemple le monde qui m’entoure, là où je vis. Je me réjouis de ceux qui pratiquent avec joie la justice. Je regarde aussi ceux qui se sont égarés. Je prie le Seigneur de venir visiter les uns et les autres. Je lui demande ce que je peux faire, à ma mesure, pour le rendre Présent dans ce monde.

Je me tourne vers le Seigneur. Il est notre Père, notre rédempteur depuis toujours. Nous sommes l’ouvrage de ses mains. Je lui demande de me laisser façonner par son Amour. Je le prie de m’accompagner tout au long de ce temps d’Avent pour ouvrir mon cœur largement à l’accueil du mystère de son incarnation.

J’écoute à nouveau ce texte et je me rends attentif aux trois temps qui disent nos différentes manières d’être en relation avec Dieu : le sentiment de son absence, nos éloignements, l’espérance de sa venue.

Je me tourne vers le Père, ou vers Jésus, et je Lui parle simplement de ce que j’ai vécu pendant ce temps de prière. Je Le remercie, ou je Lui demande pardon, ou je Lui fais une demande, comme mon cœur le ressent.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen