Aujourd'hui, nous sommes le samedi 3 août.

Je me dispose intérieurement à recevoir la parole qui me sera donnée aujourd'hui. Elle est présence du Christ dans ma vie et je veux l'accueillir ainsi, comme force de vie et de changement. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, amen.

Le Putinki Church Choir chante For the Lord I have cried.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 14 de l'évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. » Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode. Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

Textes liturgiques © AELF, Paris

L'évangile d'aujourd'hui relate une histoire tragique. Je la connais sans doute déjà mais j'essaie, avec Jésus, d'en ressentir à nouveau le caractère injuste, violent et la peine qu'elle a pu susciter chez les proches de Jean, et pour Jésus son cousin. Cette douleur, elle est encore vécue par tant de personnes aujourd'hui. Je prends le temps de contempler combien notre monde est traversé par la souffrance.

Je repère dans le récit ce qui coince Hérode dans une logique de mort : son agacement face à la critique, son désir pour la jeune fille, son orgueil qui l'empêche de revenir en arrière. J'essaie de voir en moi une tendance, un défaut qui m’entraîne parfois là où je ne veux pas aller. Je demande à Jésus sa force, pour m'aider à y résister.

Jean-Baptiste, de sa vie jusqu’à sa mort ici relatée, prépare et annonce le Christ. A son exemple, je suis appelé à être témoin du Christ. Qu’est-ce que cela m’inspire ?

En écoutant à nouveau cet évangile, je ressens combien les passions d'Hérode l'enferment et le conduisent là où il ne voulait pas aller.

Finalement, par un bref effort de mémoire, je me demande ce que je veux garder de ce récit, de ce temps de prière : une découverte, un sentiment, une interrogation. Je choisis quelque chose que je ne veux pas oublier trop vite et j'en parle un petit moment à Jésus : pourquoi est-ce important pour moi ?

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen