Aujourd'hui nous sommes le vendredi 2 août et nous fêtons le jésuite saint Pierre Favre.

En ce jour, je me dispose à rencontrer le Christ, mon maître et mon ami en me présentant avec tout ce que je suis. Je demande la grâce d’être disponible à l’accueillir pour ce qu’il est. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La communauté de Taizé chante Jésus, ma joie.

La lecture de ce jour est tirée de du chapitre 13 de l'évangile selon saint Matthieu.

En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Je contemple Jésus revenant parmi les siens, dans la maison qu’il a connue, avec les personnes qu’il a fréquentées. Comment se comporte-t-il ? Comment est-ce qu’on le regarde ?

Les gens sont frappés par la sagesse de Jésus, par son enseignement. Avec les gens de Nazareth, j'essaie de retrouver un peu de cet émerveillement : qu'est-ce qui me semble le plus surprenant dans ce que je connais de Jésus, de sa vie, de son message ? Je me laisse surprendre, comme au premier jour.

Malheureusement, la surprise se transforme en suspicion. On le connaît trop bien, c'est le fils du charpentier après tout. Je prends conscience de la manière dont la routine, l'habitude peuvent endormir ma foi. Je demande à Jésus de me donner un cœur toujours prompt à s'émerveiller, à se renouveler.

J'essaie d'écouter cet évangile une deuxième fois avec un cœur nouveau, toujours prêt à se laisser surprendre.

Je prends le temps de confier au Christ, mon maître et mon ami, ce que je porte en moi et la résonance que ce temps de prière a suscitée.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen