Lundi 03 avril

Évangile du jour : Jn 12, 1-11

"Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement !" Jn 12

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Lundi 03 avril

Évangile du jour : Jn 12, 1-11

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Aujourd’hui, nous sommes le lundi 3 avril, lundi saint. En écoutant ce feu qui crépite, je me prépare à prier. A l'aide de ma mémoire et de mon imagination, je me rends présente au chemin de Jésus pendant la semaine sainte, dans sa passion, et jusqu’à sa résurrection au matin de Pâques. Je demande au Seigneur d’être touché par ces événements saisissants. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 12 de l’évangile saint Jean.

Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1- Le lendemain de son arrivée triomphale à Jérusalem, Jésus vient prendre un repas de fête chez ses amis. J’imagine la maison, le repas, les convives. Et parmi eux, Lazare, relevé d’entre les morts et ses sœurs Marthe et Marie. Je prends le temps de contempler ce repas et les sentiments des participants.

2- Marie répand un parfum de grande valeur sur les pieds de Jésus, qu’elle essuie ensuite avec ses cheveux. Elle est au plus proche du sol: sa tête, à elle, tout contre ses pieds, à lui. La maison est envahie par l'odeur du parfum. Je contemple ce geste et je respire le parfum.

3- Je reste sur le geste d’adoration de Marie et j’examine mes engagements familiaux, professionnels, associatifs. Sont-ils du parfum pour offrir à Jésus? Ou bien ces engagements m'accaparent-ils au détriment de ma relation au Christ, comme Juda est accaparée par l'appât de l’argent?

J’écoute de nouveau l’évangile en respirant la bonne odeur du parfum.

A la fin de ce temps de prière, j’en parle au Seigneur, comme un ami parle à un ami ou un serviteur à son maître. Je peux demander d’être affecté, touché par l’expérience de la passion de Jésus.

Nous pouvons dire la prière de tous les chrétiens :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

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