Aujourd'hui, nous sommes le lundi 3 février.
Nous entrons en prière avec saint Blaise, évêque et martyr en Arménie au 4ème siècle ; avec toute l’Église, nous demandons, pour le peuple d’Arménie comme pour nous-mêmes, la grâce de vivre dans la paix, intérieure et extérieure, et d’atteindre la vie éternelle. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Nous écoutons le chant « Garde-moi mon Seigneur » interprété par la communauté de l´Emmanuel.
Garde-moi mon Seigneur
J'ai fait de toi mon refuge
J'ai dit au Seigneur Tu es mon Dieu
Je n'ai d'autre bonheur que toi
Seigneur tu es toute ma joie
Je bénis le Seigneur qui s'est fait mon conseil
Et qui même la nuit instruit mon cœur
Je garde le Seigneur devant moi sans relâche
Près de lui, je ne peux chanceler
Garde-moi mon Seigneur
J'ai fait de toi mon refuge
J'ai dit au Seigneur Tu es mon Dieu
Je n'ai d'autre bonheur que toi
Seigneur tu es toute ma joie
Aussi mon cœur exulte et mon âme est en fête
En confiance je peux reposer
Tu m'ouvres le chemin de la vie éternelle
Avec toi débordement de joie
La lecture de ce jour est tirée du Psaume 30.
Qu’ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.
Tu les caches au plus secret de ta face,
loin des intrigues des hommes.
Tu leur réserves un lieu sûr,
loin des langues méchantes.
Béni soit le Seigneur :
son amour a fait pour moi des merveilles !
Et moi, dans mon trouble, je disais :
« Je ne suis plus devant tes yeux. »
Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais vers toi.
Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles :
le Seigneur veille sur les siens ;
mais il rétribue avec rigueur, qui se montre arrogant.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Persécuté, victime des intrigues des hommes, calomnié par des langues méchantes, le psalmiste a dû vivre caché, à l’abri de remparts solides, mais qui sont aussi une prison. Je contemple dans ce monde des personnes, des peuples qui sont dans une telle situation, je les présente à l’amour miséricordieux du Seigneur.
2. Le véritable psalmiste, n’est-ce pas le Christ ? Il a prié ce psaume, il l’a vécu, par exemple lorsque ses anciens voisins de Nazareth, sa famille même, l’ont rejeté, déclaré fou, essayé de le tuer… Mais il a fait de Dieu son refuge. Je contemple le Christ, attaqué de toutes parts, et mettant en Dieu qui veille sur lui toute sa confiance.
3. L’ennemi semble avoir triomphé, mais Dieu a ressuscité son Christ d’entre les morts. Celui-ci, alors, peut rendre grâce et reconnaître : « Tu écoutais ma prière, quand je criais vers toi ». J’écoute son chant : « Béni soit le Seigneur, son amour a fait pour moi des merveilles… Aimez le Seigneur, celui qui veille sur les siens… »
En écoutant à nouveau ce psaume, je m’identifie au psalmiste, le Christ, pour louer le Seigneur.
À la suite du Christ, avec saint Blaise et les chrétiens d’Arménie, j’entre dans la louange, je la personnalise, faisant mémoire des difficultés rencontrées, regardant en face tout ce qui peut nous accabler, et constatant que je puis encore me tourner vers Dieu : son amour a fait pour moi des merveilles.
Ô Père,
Toi qui ressuscites les morts,
Toi qui as accompagné le Christ dans sa Passion,
Toi qui nous conduis à la perfection,
Qu’ils sont grands tes bienfaits !
Qu’elles sont grandes tes merveilles !
Tu veilles sur nous
Et tu nous délivres des forces du mal.
Tu nous arraches à nos chaînes
En nous révélant ta miséricorde
Qui nous ouvre à la vie éternelle.
Béni sois-tu, loué et glorifié
Par Jésus-Christ et dans l’Esprit,
Un seul Dieu
Dans les siècles des siècles,
Amen.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen