Aujourd'hui nous sommes le dimanche 2 février.

En ce dimanche et fête de Chandeleur, l’Église fête en particulier le don de la vie religieuse. En union de prière avec les religieux et religieuses, je demande au Seigneur : « Accorde moi de savoir toujours te laisser la première place dans ma vie ».

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen

Nous écoutons le “Cantique de Syméon” par la communauté de l’Emmanuel.

La lecture de ce jour est tirée de l’Evangile selon Saint Luc.

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Syméon commence son chant « Maintenant, ô Maître souverain, … ». « Maître souverain » : la vie religieuse est une manière de témoigner que Dieu est l’essentiel dans chacune de nos vies. Comment est-ce que j’accueille cet essentiel, ce Maître et Souverain dans ma propre vie ?

2. Syméon poursuit « tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. » La vie religieuse repose sur l’accueil de la Parole de Dieu et se fie à la paix qui vient d’elle. Quand est-ce que je prends le temps d’écouter cette Parole dans ma vie pour en goûter la paix profonde ?

3. Syméon conclue « mes yeux ont vu le salut ». Le salut dans l’amour de Dieu : c’est le désir profond de nos coeurs. C’est le nom même de Jésus qui veut dire « Dieu sauve ». Les religieux et religieuses ont décidé de suivre Jésus jusqu’au bout. Et moi, comment est-ce que je suis sur le chemin du salut à la suite du Christ ?

Je prends le temps d’écouter une deuxième fois ce texte, en particulier le chant de Syméon.

Je termine en chantant en moi-même mon propre cantique pour Dieu aujourd’hui, ce Dieu qui vient me sauver en Jésus-Christ en ce dimanche de Chandeleur.

Je conclus ma prière en action de grâce pour tant de religieux et religieuses qui essaient d’apporter un témoignage du Seigneur pour aujourd’hui :

Notre Père…