Aujourd'hui nous sommes le samedi 3 février.
Je me prépare intérieurement à écouter la parole que le Seigneur m’adresse aujourd’hui. Je lui demande la grâce de la confiance. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Le monastère Notre Dame de Beaufort chante Incline ton coeur.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 3 du 1er livre des Rois.
En ces jours-là, le roi Salomon se rendit à Gabaon, qui était alors le lieu sacré le plus important, pour y offrir un sacrifice ; il immola sur l’autel un millier de bêtes en holocauste. À Gabaon, pendant la nuit, le Seigneur lui apparut en songe. Dieu lui dit : « Demande ce que je dois te donner. » Salomon répondit : « Tu as traité ton serviteur David, mon père, avec une grande fidélité, lui qui a marché en ta présence dans la loyauté, la justice et la droiture de cœur envers toi. Tu lui as gardé cette grande fidélité, tu lui as donné un fils qui est assis maintenant sur son trône. Ainsi donc, Seigneur mon Dieu, c’est toi qui m’as fait roi, moi, ton serviteur, à la place de David, mon père ; or, je suis un tout jeune homme, ne sachant comment se comporter, et me voilà au milieu du peuple que tu as élu ; c’est un peuple nombreux, si nombreux qu’on ne peut ni l’évaluer ni le compter. Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner ton peuple et discerner le bien et le mal ; sans cela, comment gouverner ton peuple, qui est si important ? » Cette demande de Salomon plut au Seigneur, qui lui dit : « Puisque c’est cela que tu as demandé, et non pas de longs jours, ni la richesse, ni la mort de tes ennemis, mais puisque tu as demandé le discernement, l’art d’être attentif et de gouverner, je fais ce que tu as demandé : je te donne un cœur intelligent et sage, tel que personne n’en a eu avant toi et que personne n’en aura après toi. De plus, je te donne même ce que tu n’as pas demandé, la richesse et la gloire, si bien que pendant toute ta vie tu n’auras pas d’égal parmi les rois. »
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Dieu dit à Salomon : “Demande ce que je dois te donner”. Dieu, ne sait-il pas mieux que Salomon ce qui est juste et bon, ce dont il aurait besoin ? Qu’est ce que cette demande me dit de Dieu, de ce que nous sommes à ses yeux ? Je médite cela en mon cœur.
Point 2
Au début de sa réponse, Salomon fait mémoire de ce que Dieu a fait pour lui : il rappelle sa fidélité envers David son père, il reçoit de lui sa place de roi. Il se reconnaît jeune et inexpérimenté, à la tête d’un peuple nombreux. Que puis-je dire à Dieu de ce qui fait ma vie aujourd’hui, de ce que j’ai reçu ?
Point 3
“Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner ton peuple et discerner le bien et le mal”. Salomon demande pour lui ce qui lui permettra de vivre la mission qui lui est confiée. Il demande un cœur attentif, un cœur ouvert à l’autre, décentré de lui-même. Que voudrais-je demander à Dieu pour moi, dans cet élan ?
J’écoute à nouveau ce passage en étant attentive à la manière dont Salomon répond à Dieu.
Demande ce que je dois te donner, me dit Dieu, à nouveau. Avec mes mots, je lui dis ce que j’attends, ce que j’espère de lui, pour vivre aujourd’hui.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen