Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 2 février et nous fêtons la présentation de Jésus au Temple.
Ce que nous commémorons aujourd’hui, répond à une prescription de la loi juive : « Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ». C’est la raison pour laquelle l’Eglise fête en ce jour tous ceux et toutes celles qui se sont offerts au Seigneur dans la vie consacrée. Si je le souhaite, je peux moi aussi offrir ma prière de ce jour à leur intention. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Les petits chanteurs de Strasbourg chantent Peuple d’un Dieu qui est justice.
Invente avec ton Dieu l'avenir qu'Il te donne.
Invente avec ton Dieu tout un monde plus beau !
1
Peuple d'un Dieu qui est justice
en prenant soin des plus petits,
ta seule gloire est le service,
l'amour de ceux que l'on oublie.
2
Le Fils de l'Homme est plein de grâce
Quand il descend chez les pécheurs,
Fais comme lui et prends ta place
Sous la livrée du serviteur.
3
Peuple d'un Dieu qui est tendresse
et qui te dit son amitié,
ne sois pas sourd à la tendresse,
reçois de Lui d'avoir pitié.
4
Rappelle-toi, c'est au calvaire
Qu'il s'est montré le tout-puissant.
Pour triompher de l'adversaire,
Sois Fils de Dieu en pardonnant.
5
Peuple d'un Dieu qui est lumière,
qui fait lever le jour nouveau,
tu es lumière pour la terre :
ne reste pas sous le boisseau !
6
Va témoigner de l'espérance
En recherchant partout la paix :
Deviens le signe de l'Alliance
et du bonheur que Dieu promet.
7
Peuple d'un Dieu qui fait renaître
et qui t'engendre pour son corps,
tu es vivant de ton baptême :
déjà tu as passé la mort !
8
Ouvre ton cœur à rendre grâce
Dans l'univers où Dieu t'envoie :
Eglise heureuse de ta Pâque,
Tu as la charge de ta joie !
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’Évangile selon St Luc.
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
Au Temple, l’Enfant-Jésus est « consacré à Dieu ». De nos jours, chaque année, des centaines de personnes à travers le monde opèrent la même démarche, librement et par amour, en décidant elles aussi de consacrer toute leur existence au service du Seigneur et de leurs frères et sœurs. Je médite cela.
Point 2
Voyant Jésus, le vieillard Syméon exulte de joie et proclame combien Jésus sera « un signe de contradiction ». Les consacrés provoquent parfois la même interrogation : leur choix de vie nous interroge sur ce qui compte vraiment. Et moi : ma vie est-elle guidée par le Christ même quand cela questionne autour de moi ?
Point 3
« Ton âme sera traversée d’un glaive ». La vie chrétienne est exigeante. Elle invite à nous dépouiller de nos fausses assurances pour ne placer notre confiance qu’en Dieu. Les consacrés acceptent ainsi avec humilité de renoncer à saisir, posséder ou maîtriser. Je médite cela.
J’écoute à nouveau ce long passage de l’Évangile. Je l’écoute en prêtant attention à ce qu’il produit en moi.
A la fin de ce temps de prière, je prends le temps de dire à Dieu ce que j’ai sur le cœur. Je peux lui dire mon désir de grandir en amitié avec Lui. Je peux aussi lui confier tous les consacrés que je connais.
Enfin, en enfant confiant du Père, je termine en récitant la prière du Notre-Père :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen.