Aujourd'hui nous sommes le jeudi 2 mai de la 5ème Semaine du Temps Pascal et nous fêtons Saint Athanase, évêque et docteur de l'Eglise.

Le passage de l’évangile que nous allons prier se situe entre le dernier repas de Jésus avec ses disciples et son arrestation. Je me prépare intérieurement à écouter ses paroles comme un testament, signe de l’alliance que le Christ ressuscité veut faire avec moi. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons un tropaire pascal des moniales de Sainte Elisabeth de Minsk.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 15 de l’évangile de Jean

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je prends place parmi les disciples, et j’écoute Jésus qui leur parle expressément de son amour pour eux : Jésus ne me demande pas de l’aimer ici. L'amour indéfectible de son Père pour lui est la mesure de son amour pour moi. Je lui dis avec mes mots ce que je ressens, où en est mon désir de vivre de cet amour.

Point 2
Outre cette déclaration d’amour, Jésus nous laisse ses commandements, transmis par son Père. Prendre part à cette communion intime passe par répondre à son invitation à vivre avec Lui, en particulier à demeurer en son amour et à le suivre dans la voie de l'obéissance. Je laisse résonner en moi cet appel à tendre l’oreille à sa Parole pour être ajustée dans mes actes.

Point 3
II y a la promesse d’une vraie joie dans ce chemin de co-habitation avec Dieu, source de fécondité. Même au sein de mes détresses ou des tribulations de mes amours humains, il y a la promesse d’une joie et d’une consolation durables. Je parle avec le Seigneur d’une situation récente ou d’une personne qui m’ont permis d’en faire l’expérience.

Je réécoute cet évangile en étant attentif à ces trois mots : Amour, Joie et Demeurer.

Jésus veut nous combler de sa joie en plénitude, qui permet de tout dépasser, de tout transcender. Je prends conscience de cet amour pour moi, qui n’accapare pas, qui fait « être » et devenir l’autre, mais pour cela encore faut-il voir de quelle façon nous demeurons dans son amour : Je prie l’Esprit Saint de m’ouvrir ce chemin de lumière, de vie et de paix, sur lequel je pourrai respirer, penser, aimer, agir, comme artisan au service de la transmission de cette Bonne Nouvelle

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen