Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 2 janvier, dans la férie de Noël, et nous fêtons saint Basile le Grand et saint Grégoire de Nazianze, évêques et docteurs de l'Eglise.
J’essaie de faire de la place en moi en pensant à la Parole de Dieu que je vais entendre. Je lui laisse un espace intérieur où elle pourra se déployer. Je demande au Seigneur de connaître davantage Jésus pour mieux le suivre et l’aimer.
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen
Nous écoutons ce chant de l’Emmanuel, “Préparez, à travers le désert les chemins du Seigneur”, qui reprend un passage de l’Ancien Testament, dans Isaïe, au chapitre 40.
R/ Préparez, à travers le désert,
Les chemins du Seigneur.
Écoutez, veillez, ouvrez vos coeurs,
Car Il vient, le Sauveur.
1. Tracez, dans les terres arides,
Une route aplanie pour mon Dieu.
Les ravins seront relevés,
Tous les monts et les collines abaissés.
2. Portez à mon peuple la joie,
Consolez, consolez mes enfants !
Proclamez le salut de Dieu,
Le rachat et le pardon des péchés.
3. Voici, le Seigneur vient à nous,
Et sa gloire en ce monde paraît.
Sa Parole nous est donnée
Pour nos pas elle est lumière à jamais.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre premier de l’Évangile selon saint Jean.
Voici le témoignage de Jean le Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu ? » Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. » Ils lui demandèrent : « Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? » Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? » Il répondit : « Non. » Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur , comme a dit le prophète Isaïe. » Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. « Je ne suis pas le Christ » dit Jean le Baptiste. Le Baptiste a une conscience aiguë de l’importance de sa mission. Il est tout engagé. Mais il n’oublie pas pour autant qu’il n’en est pas le centre, il ne se l’approprie pas. Et moi, quels moyens est-ce que je prends pour être délivré de l’instinct de propriété sur les projets que je forme ?
2. « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert ». Du plus petit au plus grand, malgré nos handicaps et nos faiblesses, nous avons tous un message à porter au monde, un message qui se passe parfois de mots, sans rien enlever à sa force. Qu’est-ce que je suis invité à crier dans le désert ?
3. Baptiser, c’est plonger, pour laver, renouveler. Et Jean sent bien la nécessité d’un tel plongeon pour être prêt à accueillir le Messie, alors il invite les uns et les autres à se laisser immerger. Me laisserai-je plonger ? Qu’est-ce que cela doit changer dans ma vie ?
Dans cet Évangile, la parole de Jean est parfois lapidaire mais centrale, j’essaie de l’écouter parler.
En m’imaginant face à Jean qui lie humilité et importance de sa tâche, qu’ai-je envie de dire au Seigneur ?
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen