Aujourd'hui nous sommes le lundi 1 mai. Le 1er mai est la fête du travail et on s’y associe en Eglise en méditant sur l’activité professionnelle de Joseph de Nazareth, avec la figure de Saint Joseph, artisan.

Joseph est un homme dont on sait peu de choses, mais dont on imagine la vie. Il accueille Jésus comme un fils, l’aide à grandir, lui apprend son métier de charpentier. J’entre en prière comme on entre dans l’atelier de Jésus, pour le contempler dans son métier de bon pasteur, sauveur des hommes. Seigneur, donne-moi la grâce de voir comment tu prends soin de moi, avec la délicatesse d’un artisan consciencieux. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit, Amen.

Nous écoutons Tel un berger de Claire Bouchadeill.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l'Évangile selon Jean.

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
D’où le Seigneur me parle-t-il ? Quels sont les paysages autour de lui ? J’active mon imagination pour recomposer l’itinéraire du Christ : depuis son atelier de charpentier, jusqu’au grand lac où il croise des pêcheurs qu’il appelle, jusqu'à des collines où il contemple de simples bergers et brebis…

Point 2
« Je connais mes brebis » dit Jésus. Mais que veut dire « connaître » ? J’entre dans le regard attentif du pasteur. Le pasteur qui veille et guette le loup. Celui qui voit les mouvements dans le troupeau, et repère de loin un œil blessé d’une épine. Le pasteur qui cherche l’herbe grasse, celui qui évite les bords des ravins.

Point 3
« Je donne ma vie pour mes brebis ». Je regarde Jésus, ce pasteur, qui reconnaît ma singularité, qui est capable de m’appeler par mon prénom du milieu du troupeau. Il m’aime. Au moindre danger, face à la violence de la meute, il s’interpose. Les bras en croix, il fait barrage. Je réfléchis en moi-même.

Pasteur, pêcheur, charpentier, enseignant, maître de vie… tant de postures qui précisent le geste du salut. Je me mets à l’écoute de cette voix qui me dit qu’elle me connaît, me protège, me relève, m’aide à grandir. Et moi, dans mon travail, comment reconnaître les autres à la manière du Christ ?

A la fin de ce temps de prière, j’adresse une prière à Jésus, le bon berger : qu’aurais-je à lui dire ? Comme un ami parle à un ami, je lui confie ce qui monte de mon cœur.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen