Aujourd'hui nous sommes le premier jour de l’année 2024. Nous fêtons Sainte Marie, mère de Dieu.

Aujourd’hui, l’Église nous propose de regarder Marie, une mère qui s’émerveille de son fils qui vient de naître, et qui essaie en même temps de comprendre ce qui se passe. Moi qui suis devant une année qui s’ouvre, un commencement, je me joins à Marie, pour demander à Dieu sa paix. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La communauté de l’Emmanuel chante Ô mère du Sauveur.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’Évangile selon St Luc.

En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Marie vient d’avoir un enfant, dans des conditions matérielles très précaires. Je peux essayer d’imaginer la prévenance et la tendresse silencieuse de cette scène. Je regarde la scène, je me demande ce que fait Marie, ce que fait Joseph, comment réagit l’enfant, comment ils entrent en relation tous les trois.

Point 2
Au milieu de cette expérience très intime, toute une bande de bergers arrive pour voir le sauveur. Je regarde survenir ces bergers, et comment Marie et Joseph les accueillent. Je m’imagine les sentiments des bergers qui regardent l’enfant et ressentent l’apaisement qui émane de Jésus . Je médite cela.

Point 3
Pendant huit jours, rien ne se passe. Rien, mais un enfant dort, appelle, mange, et grandit. Je regarde ce qui se passe à Bethléem, comment l’enfant, la mère et le père adoptif découvrent une nouvelle vie, en famille. Je peux m’imaginer comme un petit serviteur et je passe du temps avec eux à les servir.

Pendant que j’écoute de nouveau ce texte, je peux me demander ce que Marie a dans son cœur à ce moment. Les sentiments qui l’habitent ; les questions qu’elle se pose.

A la fin de ce temps de prière, je prends un moment pour rendre grâce pour cette rencontre. Je demande à Dieu son aide pour m’apprendre à le connaître intérieurement, pour l’aimer et le servir davantage.

Je vous salue Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen