Dimanche 31 décembre

Evangile du jour : Lc 2, 22 - 35

"L’enfant grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse" Lc 2

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Dimanche 31 décembre

Evangile du jour : Lc 2, 22 - 35

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Aujourd'hui nous sommes le 31 décembre dans l’octave de Noël, c’est aussi le dernier jour de l’année civile et nous fêtons la Sainte Famille.

Nouveau jour de fête, nous voulons avec Joseph et Marie accompagner de notre prière toutes les familles du monde. Je rassemble en mémoire ma famille la plus proche et sur ce temps musical je me présente avec eux à toi Seigneur, Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La lecture de ce jour est tirée de l’évangile selon St Luc au chapitre 2.

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
C’est la première montée de Jésus à Jérusalem, dans les bras de ses parents. Je contemple le chemin de cette étrange famille de Nazareth, comment Dieu leur a parlé, comment ils ont accueilli l’inouï de cette nouvelle et de l’arrivée de l’enfant. Je rends grâce pour leur disponibilité à l’appel de Dieu.

Point 2
Je contemple Syméon, juif juste et pieux qui attend un sauveur pour Israël. Cette attente lui ouvre les yeux sur l’identité de Jésus. Et moi, quelle est mon attente profonde pour la nouvelle année qui vient ? Je peux lentement redire une expression de la prière de Syméon.

Point 3
La prophétie de Syméon annonce à Joseph et Marie des souffrances à traverser. Je les écoute et je prie pour les familles qui traversent des souffrances.

Écoutons à nouveau ce texte en étant attentif à l’action de l’ Esprit dans le cœur d’Anne et de Syméon.

Je m’assieds aux côtés de Marie, Joseph et Jésus revenant de Jérusalem et je leur exprime ce qui m’a habité durant ce temps de prière, qu’est ce que j’ai découvert et aimé, qu’est-ce qui me surprend ? Je lui confie des familles proches qui souffrent.

Les yeux fixés sur mon année qui vient, je dis au Seigneur :
Seigneur Jésus,
Apprenez-nous à être généreux,
A Vous servir comme Vous le méritez
A donner sans compter,
A combattre sans souci des blessures,
A travailler sans chercher le repos,
A nous dépenser, sans attendre d'autre récompense,
que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté.

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