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Mercredi 25 décembre : Lc 2, 1-14

« Aujourd’hui vous est né un Sauveur » (Lc 2,11). C’est le grand jour de Noël avec son lot de cadeaux, de rencontres, de fatigues et de… jalousies aussi. N’oublions pas que le vrai cadeau, c’est Jésus. Et donc, essayons de partager la joie de Noël avec le plus grand nombre, sans nous laisser enfermer dans la comparaison et sans garder cette joie pour nous seuls.

Nous regardons l’affiche où nous avons laissé des traces de notre cheminement tout au long de l’Avent.

Mardi 24 décembre : Lc 1, 67 -79

Zacharie, qui a retrouvé la parole, se met à chanter sous l’action de l’Esprit Saint son fameux cantique : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple. Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur, comme il l’avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens… » Nous pouvons prendre le temps de relire ces paroles qui disent la joie que nous ressentons devant ce Dieu qui vient nous sauver et qui nous offre son pardon et sa paix.

En ce jour qui mène à Noël, continuons à colorier nos silhouettes de la crèche.

Lundi 23 décembre : Lc 1, 57-66

Plus nous avançons vers Noël, plus nous entrons dans l’intimité de la naissance. Dans ce texte, il s’agit de la naissance de Jean Baptiste et nous apprenons la circoncision de cet enfant béni. Élisabeth propose comme nom « Jean » qui veut dire « Dieu fait grâce » et elle refuse le nom « Zacharie » qui relie au passé. C’est aujourd’hui que Dieu fait grâce, c’est aujourd’hui qu’il s’offre à nous et nous redonne la parole, comme à Zacharie.

Sur un post-it, j’écris le mot « Aujourd’hui ! » que je place où je veux sur le dessin.

4e Dimanche de l’AventDimanche 22 décembre : Lc 1, 39-45

Nous voici replongés dans la scène d’hier : la visitation. À la vue de Marie, Élisabeth s’écrie : « Heureuse celle qui a cru ! » Oui, sacrée rencontre entre deux femmes de foi qui reçoivent le cadeau d’être maman de manières si particulières. Elles seront mamans d’enfants qui vont être sources de pardon et de joie pour le monde entier.

Au centre de la grande feuille, je peux commencer à dessiner les silhouettes de la crèche. Noël arrive ! Noël arrive !

Samedi 21 décembre : Lc 1, 39-45

Marie ne garde pas cette bonne nouvelle pour elle seule. Comme l’ange vient de lui apprendre la grossesse inattendue de sa cousine âgée, elle se précipite chez Élisabeth pour l’aider. La rencontre entre ces deux femmes enceintes de manière « incroyable » est source d’une joie tout aussi incroyable et communicative.

Pourquoi ne pas chercher à rencontrer quelqu’un de notre entourage qui aurait besoin d’une visite ces jours-ci ?

Vendredi 20 décembre : Lc 1, 26-38

De nouveau, nous sommes invités à regarder la scène de l’Annonciation. Ce moment est unique dans l’histoire : le nom de Jésus, qui signifie « Dieu sauve », apparaît pour la première fois.

Essayons de trouver une représentation de l’Annonciation et collons-la sur la partie basse de la feuille. Et comme dans une BD, ajoutons dans des bulles les paroles de l’ange : « Je te salue, comblée-de-grâce », et celles de Marie : « Que tout m’advienne selon ta parole. »

Jeudi 19 décembre : Lc 1, 5-25

Avant sa visite à Marie, puis à Joseph, l’ange avait déjà été envoyé auprès de Zacharie, l’époux d’Élisabeth : les futurs parents de Jean Baptiste. Zacharie (dont le nom signifie « Dieu se souvient ») reçoit, dans le Temple, la nouvelle de sa future paternité et de la venue du Messie. Pourtant, il ne croit pas. Et le voilà qui perd l’usage de la parole. La lassitude et les doutes nous habitent aussi, ne l’oublions pas.

J’allume de nouveau une bougie et je dis un « Notre Père » pour être délivré de mes tristesses.

Mercredi 18 décembre : Mt 1, 18-24

On parle souvent de Marie, mais sans Joseph, l’histoire n’aurait pas été possible. On n’entend jamais la voix de Joseph dans les évangiles ; c’est l’homme discret par excellence. C’est l’homme de l’ombre : il est visité par l’ange Gabriel pendant la nuit ; homme d’action, il agit avec efficacité quand il comprend qui est ce bébé et qu’il faut le sauver de la menace d’Hérode.

Sur un post-it à placer où nous le voulons, écrivons le nom de Joseph. Pourquoi ne pas dessiner une étoile de David autour de ce post-it ?

Mardi 17 décembre : Mt 1, 1-17

À l’approche de Noël, la liturgie nous fait plonger dans la généalogie de Jésus. C’est une succession d’histoires de croyants à la vie imparfaite et marquées par l’attente joyeuse du Sauveur. Connaissons-nous bien celles et ceux qui nous ont précédés ?

Prenons le temps de demander autour de nous les prénoms de nos ancêtres sur deux ou trois générations. Et écrivons quelques-uns de leurs prénoms en haut de la feuille : depuis longtemps, Dieu nous voulait du bien à travers eux.

Lundi 16 décembre :  Mt 21, 23-27

Les interlocuteurs de Jésus sont bien embêtants. Loin de lui faire confiance, ils essaient de le piéger. Mais Jésus ne se laisse pas faire, et de nouveau, il va parler de son cousin ! Il va les interroger sur l’origine du baptême proposé par Jean Baptiste. Et comme ils ne répondent pas franchement, Jésus ne leur répond pas non plus. Le baptême de Jean Baptiste rappelle l’importance de vivre le pardon.

Dans les jours qui viennent, pourquoi ne pas s’approcher du sacrement de la réconciliation ou demander pardon à quelqu’un ?

3e Dimanche de l’AventDimanche 15 déc : Lc 3, 10-18

« Que devons-nous faire ? » demandent les foules à Jean Baptiste. Comme ces foules, nous pouvons parfois nous poser cette question. Oui, que devons-nous faire pour être plus accueillants, pour davantage rechercher la justice et la paix ? La réponse de Jean Baptiste à cette question est « simplement » l’invitation au partage.

Écrivons sur un post-it le mot « solidarité » et plaçons-le en haut de notre grande feuille. Sur deux autres post-it, écrivons des idées d’actions concrètes que nous pourrions vivre en famille ou avec des amis.

Samedi 14 décembre : Mt 17, 10-13

Jésus nous parle de nouveau de son cousin. À l’époque de Jésus, on disait qu’avant la venue du Messie (celui qui allait sauver le peuple), un des grands prophètes de l’Ancien Testament devait revenir : Élie. Pour Jésus, « Élie est déjà venu » en la personne de Jean Baptiste, mais le peuple ne l’a pas reconnu. Les paroles de Jésus nous invitent à mieux connaître les figures de l’Ancien Testament qui préparent sa venue.

Nous pouvons écrire, à côté du post-it avec le nom du saint ou de la sainte que nous avions choisi(e) il y a 6 jours, le nom des personnages de l’Ancien Testament qui nous inspirent.

Vendredi 13 décembre : Mt 11, 16-19 

Après les histoires liées au monde de la campagne, Jésus parle d’un groupe d’enfants qui jouent sur une place. Et il compare ceux qui l’écoutent, lui et Jean Baptiste, à ces enfants qui refusent de faire la fête ou d’être en deuil en même temps que les autres ! Jean Baptiste propose un chemin austère, et la foule le critique. Jésus passe son temps à table et on le critique aussi !

J’essaie de dessiner sur la tête des petites hommes réalisés hier des chapeaux de fête et des sourires.

Jeudi 12 décembre : Mt 11, 11-15

Jésus est fier de son cousin Jean Baptiste, au point de dire que parmi tous les hommes, « personne ne s’est levé de plus grand que lui ». Et pourtant, dans le Royaume des Cieux, Jean Baptiste est comme le plus petit. Jésus nous rappelle qu’aux yeux de Dieu, tout le monde est grand.

Je dessine des petits bonhommes qui se tiennent la main et qui touchent le post-it où est écrit le nom de Jésus.

Mercredi 11 décembre : Mt 11, 28-30

Jésus se présente à nous par ces mots simples : « Je suis doux et humble de cœur. » Il ne cherche pas à s’imposer ou à prendre toute la place. Et il nous promet aussi le repos. Nous pouvons dessiner un cœur autour du post-it où est écrit le nom de Jésus

Mardi 10 décembre : Mt 18, 12-14

Les histoires de Jésus évoquent souvent le monde de la campagne. Aujourd’hui, il est question de brebis perdues. La leçon est claire : « Dieu ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. » C’est dans la nature même de Dieu de s’occuper de ceux qui semblent abandonnés et tristes.

Essayons de trouver la photo d’une brebis (ou dessinons-la comme le Petit Prince !) et collons-la à côté du mot « douceur ».

Lundi 9 décembre : Lc 1, 26-38

Sur ce chemin vers Noël, l’Église nous fait contempler la scène de l’Annonciation à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception. Dieu a trouvé qu’avoir une maman est une chose tellement merveilleuse qu’il en a voulu une lui aussi !

Comme dans certaines villes, allumons un petit lumignon sur le bord de la fenêtre ou à côté de notre affiche, en souvenir de la foi si belle de Marie. Par le « oui » de Marie, Dieu vient agir pour nous et en nous.

2e Dimanche de l’AventDimanche 8 déc. : Lc 3, 1-6

« Tout être vivant verra le salut de Dieu. » Ces paroles de Jean Baptiste sont une citation du prophète Isaïe qui annonçait, trois siècles avant, la venue d’un enfant sauveur. Mais pas si facile de voir le salut de Dieu autour de nous !

Comme la semaine dernière, collons quelques post-it sur notre grande feuille, mais cette fois-ci sur le bord de droite : un avec le mot « douceur », un avec le nom de notre paroisse ou de notre ville et un avec le nom d’un(e) saint(e) que nous aimons bien.

Samedi 7 décembre : Mt 9, 35 – 10, 1.5a.6-8

Jésus est toujours en train de s’occuper des autres et de parler de Dieu, le maître de la moisson. Malgré le soutien des apôtres, le travail ne manque pas. « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. » Quelles que soient nos capacités et nos limites, Dieu compte sur nous pour « améliorer » le monde.

Je peux allumer une bougie devant mon dessin et je dis un « Notre Père » pour qu’ils aient plus de gens au service du monde et de l’Église.

Vendredi 6 décembre : Mt 9, 27-31 

Les évangiles nous montrent souvent Jésus en train de faire des guérisons. C’est plus fort que lui, il veut partager avec tous santé et énergie. Mais ce n’est pas un magicien, il a besoin de notre confiance : il souhaite que nous soyons en relation avec lui pour nous guérir.

J’écris sur un post-it le nom des personnes malades de notre famille qui ont besoin de guérison et je le colle dans la maison dessinée hier.

Jeudi 5 décembre : Mt 7, 21.24-27 

Cette parabole est d’une grande logique. Si on construit une maison sur le roc, elle peut résister à tous les aléas de la météo, mais si on la construit sur du sable, c’est le désastre assuré. Il y a des domaines de notre vie où l’on se sent « solide » et d’autres domaines où on a l’impression d’avancer sur du sable. Quels que soient nos états intérieurs, Jésus construit cette maison avec nous.

Juste au-dessus du post-it avec le nom de Jésus, dessinons une maison qui nous représente. Et demandons au Seigneur de construire notre vie sur lui.

Mercredi 4 décembre : Mt 15, 29-37 

Dans la scène d’aujourd’hui, Jésus guérit toutes sortes d’infirmes. Et cela lui prend du temps, beaucoup de temps, au point qu’il se fait tard et que la foule n’a pas de quoi manger. Devant les yeux ébahis de ses disciples, Jésus décide de nourrir tout le monde en multipliant les pains et les poissons.

Écrivons sur un nouveau post-it, à côté de celui avec le nom d’un lieu en guerre, le nom d’une personne ou d’une catégorie de personnes qui a besoin de notre compassion. Et prenons le temps de prier pour elle(s).

Mardi 3 décembre : Lc 10, 21-24

L’évangile de ce jour nous fait entrer dans la joie de Jésus. « Jésus exulta de joie sous l’action de l’Esprit Saint, et il dit : “Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.” » Il est bon de sentir Jésus si joyeux et il est bon de le remercier à notre tour pour les occasions de joie.

Reprenons la grande feuille et à côté du post-it « paix », positionnons un post-it avec le mot « joie » en y ajoutant le nom d’une personne qui nous donne de la joie !

Lu 2 décembre : Mt 8, 5-11 

Le texte de ce jour nous montre Jésus qui guérit le serviteur d’un centurion, c’est-à-dire quelqu’un qui opprime son peuple. Jésus n’a pas peur de ceux que l’on pourrait voir comme des « ennemis ». Au contraire, il choisit de faire du bien à cet homme qui a l’humilité de venir vers lui. Que ce soit à l’école, au travail, en famille…, il y a des jours où ce n’est pas facile de savoir comment réagir face à la violence de certains.

Je note sur un post-it que je place sur la grande feuille, à côté du nom du pays en guerre, une situation de violence du quotidien.

1er dimanche de l’AventDimanche 1er décembre : Lc 21, 25-28.34-36

Les images proposées ce dimanche peuvent faire peur. Mais une promesse nous est faite : avec Jésus, nous pouvons avancer en confiance ! Ainsi, au milieu des mauvaises nouvelles que nous entendons parfois, Jésus nous offre sa paix.

Pour ce temps de l’Avent, préparons une grande feuille blanche à afficher sur un mur de la chambre ou du salon. Sur le bord de gauche, nous pouvons coller en ce premier jour d’Avent trois post-it de couleurs différentes : un avec le mot « paix », un avec le nom d’un pays en guerre et un avec le nom de « Jésus ».

Un calendrier de l’Avent proposé par les éditions Jésuites.
Textes : Manuel Grandin sj,
Illustration : Mireille d’Acremont