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Comment permettre une méditation fervente et authentique de l'Évangile ? À l'exemple du cardinal Carlo Maria Martini, qui inaugura à Milan une manière originale d'introduire des jeunes adultes à la rumination de la Parole, Marc Rastoin, jésuite et bibliste, propose une méthode inspirée de saint Ignace de Loyola.

L’ouvrage que voici est moins un commentaire des Exercices qu’un acte de lecture du texte où ceux-ci se donnent, ce texte s’éclairant de lui-même. Cette lecture embrasse les quatre semaines des Exercices, les mystères évangéliques auxquels celles-ci renvoient et les règle de discernement qui éclairent le cheminement de la personne qui les fait.

Dans le contexte spirituel du début du XVIe siècle les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola ne font pas figure isolée, mais l’auteur, en remontant à leurs sources montre quelle en est l’originalité.

Iñigo (Ignace) est issu d’une famille de chevaliers basques. Jusqu’en 1521, il vécut dans la société des Grands d’Espagne, menant la vie de cour des nobles de son temps. En 1521, blessé par un boulet de canon, Ignace est contraint à plusieurs mois de convalescence. C’est l’heure de Dieu. Il fondera la Compagnie de Jésus.

Texte intégral et illustré de l'autobiographie de Saint Ignace plus connu sous le nom de "Récit". Les nombreux dessins qui accompagnent ce texte d’une grande densité n’ont pas pour but de simplement l’illustrer. Leur auteur a fait le pari d’aider les lecteurs à entrer dans l’intelligence spirituelle du Récit. Vous aussi faites-vous pèlerin, le temps de cette lecture, à l’école d’Ignace de Loyola !

Lettres traduites de l'espagnol et commentées par Gervais DUMEIGE, s.j. L'ouvrage présente deux cents lettres écrites par Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, choisies parmi les 6 000 documents épistolaires dictés, rédigés ou approuvés par lui et parvenus jusqu'à nous. L'intérêt spirituel, la diversité des correspondants et des situations qui sollicitent la réponse de saint Ignace ont été les critères qui en ont déterminé le choix.

« Jésuites » : ceux qui portent ce nom suscitent souvent admiration ou mépris. Mais une déjà longue histoire de 450 ans n’a-t-elle pas accumulé les clichés et recouvert les origines ? Ignace de Loyola, le fondateur, préférait parler d’une « petite Compagnie » à laquelle adhéreraient des « compagnons de Jésus ». Lui-même, qui était-il ? Ce livre raconte l’essentiel des événements qui ont jalonné la vie d’Ignace et de ses premiers compagnons. Il décrit ce que fut l’expérience spirituelle d’Ignace, les traits de son caractère, la sainteté, le discernement et l’humilité d’un homme qui allia, comme nul autre, le sens de l’action et l’exigence de contemplation. Des textes, une chronologie, une bibliographie complètent le récit.

Au-delà du personnage ambigu créé par ses admirateurs et par ses détracteurs, le P. Pierre Emonet sj propose de rétablir la vérité sur le fondateur de la Compagnie de Jésus. Il s'appuie sur les témoignages de ses compagnons les plus proches, sur le journal spirituel et sur les écrits d'Ignace de Loyola.

"J'ai longtemps détesté Ignace de Loyola, lui trouvant l'air d'un égaré baigné de larmes, nous appelant sans discrétion aux sacrifices qu'une imagination médiévale lui faisait concevoir. Je n'aimais ni sa phrase, ni ses deux étendards, ni son passé de soldat ni son avenir de général du pape, ni son visage au front étroit et fuyant." En un portrait bref et acéré, François Sureau fait céder l'image trop lisse d'un homme auquel les livres pieux sont impuissants à rendre justice.

Ignace de Loyola, une personnalité fascinante, mais, comme tout ce qui est fascinant, un peu redoutable… Un livret, les Exercices spirituels, qui, lui aussi, fait un peu peur. Saint Ignace y a consigné l'expérience décisive qu'il a vécue, sous l'emprise de Dieu, vers l'âge de trente ans. Les Exercices et la vie d'Ignace, cela ne fait qu'un. En conjuguant l'un et l'autre, l'auteur met en lumière ce que l'itinéraire ignatien a de force et d'actualité en une époque aussi secouée d'incertitudes et d'immenses espérances qu'a pu l'être le 16e siècle.