Aux captifs, la liberté ! (Avec Pina Bausch)

Contenu de la prière

Dans quels sentiments me met cette vidéo ?
Joie, indifférence, frustration, enthousiasme… ?
Je prends le temps de recevoir ces émotions et de les nommer.

Quelques pistes de méditation :

1. Un contraste

Cette danse se déroule dans un cadre étonnant : une maison de verre au milieu d’une forêt. Les arbres et les ombres portées dessinent un espace de traits croisés où la lumière, pourtant, entre à flots. Au centre de cet espace, un homme évolue : la musique est douce et paisible, mais ses mouvements et ses expressions semblent désespérés.

Que me dit ce jeu de lumières et d’ombres, de douceur et de détresse ?

Je laisse ce contraste évoquer ma propre histoire, ou des événements du monde qui me viennent à l’esprit. Je les dépose devant le Seigneur.

2. Un appel

Je positionne ma souris à la minute 1’06, et je prends quelques instants pour contempler le visage du danseur, immobile. Puis je relance la vidéo à partir de là en coupant le son, jusqu’à voir l’autre homme qui l’accueille dans ses bras puis le laisse, impassible.

Dans quels sentiments me met ce passage ? Quel est, pour moi, ce personnage mystérieux, impassible et fort, qui acueille celui qui se jette dans ses bras si librement ? Il le porte, le regarde, le laisse, s’éloigne… tout en demeurant présent.

Du lieu où je me tiens intérieurement, j’exprime au Seigneur la prière qui m’habite.

3. Inventer la suite

Chant, musique et mouvements de cette vidéo évoquent tous, à leur manière, la soif qui taraude le coeur humain : soif d’une relation vraie qui sauve de l’isolement et de l’enfermement de nos prisons intérieures.

Est-ce que je reconnais en moi ce même désir d’être sauvé de l’isolement ?
Ai-je trouvé les chemins qui me sortent de ma prison de verre ?
Quelle serait, pour moi, la suite de cette histoire à inventer ? Histoire où les deux sont libres et marchent d’un même pas, paisible.

Je prend du temps pour exprimer la suite que je donne à cette histoire. Je le fais avec des mots, avec des gestes, avec un dessin… ou tout autre moyen qui m’aidera. J’en fais le cœur de ma prière au Seigneur, comme un ami parle à son ami.

 

A la fin de ce temps de prière,
je note une ou deux choses qui me sont venues.