Je m’apprête à relire ma semaine avec Dieu.
Je m’ouvre à la gratitude en pensant à cette phrase de la lettre aux Corinthiens : “Qu’as tu que tu n’aies reçu ?”. Je médite sur cette vérité au fondement de ma vie : tout ce que j’ai et que je chéris, est don de Dieu. Je laisse la gratitude faire sa place en moi et m’orienter tout naturellement vers ce Dieu bon et généreux. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, Amen.
Je demande au Seigneur son aide pour stimuler ma mémoire. Je veux lui présenter ma semaine : ces jours de vie pendant lesquels Il a été près de moi. Je parcours les jours un à un en prêtant particulièrement attention aux sentiments qui sont restés avec moi. Aux spirales de vie : enthousiasmantes, paisibles, heureuses, et aux dynamiques de mort : décourageantes, asséchantes, qui m’ont refermé sur moi.
Je finis de présenter ma semaine au Seigneur.
Avec Dieu, je recentre mon attention sur l’un ou l’autre moment de cette semaine, où j’ai eu un comportement compulsif. Où j’ai saisi quelque chose sans en attendre le don, où un élan de posséder m’a rempli, où je n’ai pas su reconnaître la valeur des choses que j’ai consommées. Avec douceur, j’essaie de mettre de la lumière sur cela.
Je formule une demande de pardon, une action de grâce ou une prière, selon ce qui monte dans mon cœur.
Je dis à Dieu mon désir ou ma fatigue, mon élan ou mon découragement. Je lui parle simplement de là où j’en suis de ma relation à lui, et de mon chemin de Carême.
Alors que ce temps de prière se termine, je me tourne vers le Père, avec cette intention de toujours mieux honorer ses dons.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen
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