2. Un coeur ouvert

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2. Un coeur ouvert

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A la croix, sous les yeux de la foule, le cœur de Jésus est transpercé d'une lance. A ce moment-là, jaillit du sang et de l'eau. Je prends progressivement conscience que Jésus a tout donné sur la croix. Je prends conscience du sacrifice total de sa vie. Je demande à Jésus de pouvoir rester auprès de lui, au pied de la croix, comme ont fait ceux qui l’aimaient tendrement, les femmes, le disciple que Jésus aimait… Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen.

La lecture est un extrait de la passion du Christ dans l’évangile de saint Jean.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé, pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore: Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1- Jésus est cloué sur la croix. Je peux demeurer au pied de cette croix en me la représentant par l’imagination. Que voient les disciples que Jésus aimaient quand il lève les yeux à cet instant? J’accueille ce que cela suscite en moi. Je confie à Jésus crucifié ce qui m’habite en cet instant.

2- Du côté transpercé de Jésus coulent du sang et de l’eau. Son cœur même est transpercé et ouvert. L’eau de la vie s’échappe avec son sang… Sur la croix, la vie nouvelle, déjà, se mêle à la mort. La potence deviendra le nouvel arbre de vie avec la résurrection. Je médite sur cette vie et cet élan que je reçois par la mort et la résurrection du Christ.

3. Je médite sur ce que Dieu a accepté de subir en Jésus. Tout cela pour m’ouvrir les portes de la Vie. Qu’a fait le Christ pour moi ? Que fait-il pour moi ? Que fera-t-il pour moi ? Et moi : qu’est-ce que j’ai fait pour le Christ ? Qu’est-ce que je fais pour lui ? Qu’est-ce que je ferai pour lui ? Je lui parle, comme un ami parle à un ami, ou un serviteur à son maître.

Jésus crucifié, qui nous révèle l’étendue de l’amour du père, nous ouvre la possibilité de nommer Dieu notre père et de le prier :

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Ce temps de prière fini, je peux prendre encore quelques minutes pour noter ce qui m’est venu, ce que j’ai ressenti, ce avec quoi je pars pour ma vie quotidienne.



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