J’entre en prière et j’écoute les mots du pape dans le texte solennel annonçant l’année de la Miséricorde, Misericordiae vultus.

"L’Église est d’abord appelée à être témoin véridique de la miséricorde, en la professant et en la vivant comme le centre de la Révélation de Jésus-Christ. Du cœur de la Trinité, du plus profond du mystère de Dieu, jaillit et coule sans cesse le grand fleuve de la miséricorde. Cette source ne sera jamais épuisée pour tous ceux qui s’en approcheront. Chaque fois qu’on en aura besoin, on pourra y accéder, parce que la miséricorde de Dieu est sans fin. Autant la profondeur du mystère renfermé est insondable, autant la richesse qui en découle est inépuisable."

0. Je reste un instant à contempler cette source inépuisable de la miséricorde divine, son eau claire, celles et ceux qui viennent s’y abreuver.

1. Ai-je fait l’expérience de la miséricorde de Dieu ? Celle de son cœur aimant qui m’accorde le pardon par pure bonté et non en fonction de mon mérite. Je peux me remémorer les sensations qui y sont liées.

2. Comment est-ce que je déploie la miséricorde à mon niveau individuel ? Est-ce qu’il me vient un exemple vécu récemment où j’ai pu être témoin de miséricorde pour quelqu'un ?

3. Pour le Pape François, la miséricorde doit aussi être une disposition fondamentale de l’Eglise. Dans mes lieux d’église, où en sommes-nous de la miséricorde ? De l’accueil ? De l’écoute ? Du pardon mutuel ?

"Cette source ne sera jamais épuisée pour tous ceux qui s’en approcheront. Chaque fois qu’on en aura besoin, on pourra y accéder, parce que la miséricorde de Dieu est sans fin. "

La musique va se terminer mais je peux rester quelques minutes pour confier à Dieu ce que j’ai vécu et retenu de ce temps.