Je prends le temps de me disposer devant le Seigneur. Je ralentis ma respiration, je détends mon visage, et je tourne mon cœur vers la présence de Dieu. Il est là, aimant et heureux de ce temps de dialogue avec moi. Je lui rends grâce pour sa fidélité.
En prière, je peux m’imaginer tous ceux et toutes celles qui comme moi prient en ce moment. Je peux imaginer aussi les personnes d’autres confessions qui, en méditation, se tournent vers une source d’amour et de vie. Je peux rendre grâce au Seigneur pour cet élan de recherche de Dieu qu’il a mis dans le cœur humain. Je me sens appartenir à cette immense communauté d’hommes et de femmes de toutes langues.
Depuis ce lieu d’appartenance à une humanité plus grande, je peux regarder ma journée. Elle est toute personnelle, sans grande originalité propre, et pourtant Dieu l’appelle de manière unique pour lui et pour le bien de tous.
“Pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi” dit le Christ. Y a-t-il des moments aujourd'hui où j’ai agi en accord avec cette intuition que nous sommes Un dans le Christ ? Où je n’ai pas seulement cherché mon bien et mon plaisir en le séparant de celui des autres, mais où j’ai œuvré pour le bien de tous ?
Y a-t-il d’autres moments dans ma journée, où j’ai agi pour moi au détriment des autres ? Où je me suis trouvée en concurrence, en compétition? Je demande au Seigneur de m’aider à discerner ce qui relevait de limites bonnes pour tous, de ce qui a pu être un manque de fraternité.
Au terme de cette prière, je parcours les points forts de ce temps de prière et j’essaie de formuler ce que j’ai reçu en une phrase simple.
Me représentant, une dernière fois cette foule d’hommes et de femmes en prière, je clos ma prière en priant pour eux, et pour les personnes de mon entourage qui en ont besoin.