Prendre le temps de contempler le tableau, j’observe ce qu’il m’est donné de voir, sans juger ou interpréter. Je laisse le tableau venir à moi. J’observe la haie, la barrière, la pie, les arbres tordus, les deux maisons, le paysage au fond qui s’estompe. Et le tout couvert par la neige. Je regarde la manière dont le peintre rend présente la neige : la couleur, la texture, la manière de peindre.
Je note l’absence du soleil et pourtant la lumière semble inonder le tableau : les reflets de lumière, l’ombre sur le sol. Cela peut me faire penser à l’action de Dieu dans ma vie. Qu’est-ce qui manifeste indirectement cette présence de Dieu ? Quelle est cette lumière qui fait étinceler certains lieux de ma vie et quels sont ces lieux ?
Ce tableau de neige peut me renvoyer à une promesse de Dieu dans mon existence, à la manière de ce qui est caché sous la neige et qui se mettra à verdir au moment opportun.
Je rends grâce pour ce que le Seigneur m’a donné et je lui demande de faire grandir ma confiance pour que grandisse ce qui est déjà en germe. L’expérience de ce tableau et plus largement celle du temps de l’Avent, c’est celle de me disposer pour ce que Dieu développe en moi. Je prends le temps de parler avec Dieu.
Au terme de la prière, je récite lentement le Notre Père en ayant en tête ce que j’ai vécu durant cette méditation.