En cette fin d'année, nous prions avec le Pape François :
pour que les organisations et associations de promotion humaine trouvent des personnes désireuses de s’engager pour le bien commun et recherchent des modalités de collaboration toujours nouvelles au niveau international.Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit…
Nous entrons en prière avec
Allez vous en sur les places de John Littleton
Lors d’un discours à la Fédération des organismes chrétiens de service international volontaire, en décembre 2014, le Pape François souligne qu’il est indispensable de collaborer entre associations, et entre pays, pour soulager les pauvres et surtout lutter contre les causes de la pauvreté.
« Vos interventions auprès des hommes et des femmes en difficulté sont une annonce vivante de la tendresse du Christ, qui marche avec l’humanité de tout temps. (…) La solidarité avec les pauvres signifie penser et agir en termes de communauté, de priorité de la vie de tous sur l’appropriation des biens de la part de certains. Cela signifie aussi lutter contre les causes structurelles de la pauvreté.(…) La collaboration de tous, institutions, ONG et communautés ecclésiales est nécessaire… et une collaboration concrète entre les états est nécessaire, afin de réglementer et de gérer ces phénomènes de façon efficace. »
Nous porterons cette intention de prière avec la grande figure de Moïse, qui s’est mis au service du bien commun de son peuple, à l’appel du Seigneur, non sans avoir récriminé auprès de lui et réclamé du soutien pour vivre cet engagement.
Le Seigneur dit [à Moïse]: « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel, vers le lieu où vivent le Cananéen, le Hittite, l’Amorite, le Perizzite, le Hivvite et le Jébuséen. Maintenant, le cri des fils d’Israël est parvenu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. » Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? » Dieu lui répondit : « Je suis avec toi. Et tel est le signe que c’est moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir d’Égypte mon peuple, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne. »
(…) Moïse dit encore au Seigneur : « Pardon, mon Seigneur, mais moi, je n’ai jamais été doué pour la parole, ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; j’ai la bouche lourde et la langue pesante, moi ! » (…) « Je t’en prie, mon Seigneur, envoie n’importe quel autre émissaire. » Alors la colère du Seigneur s’enflamma contre Moïse, et il dit : « Et ton frère Aaron, le lévite ? Je sais qu’il a la parole facile, lui ! Le voici justement qui sort à ta rencontre, et quand il te verra, son cœur se réjouira. Tu lui parleras et tu mettras mes paroles dans sa bouche. Et moi, JE SUIS avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous ferai savoir ce que vous aurez à faire.
- Exode 3, 7-12. 4, 10. 13-15
- Textes liturgiques de l'AELF
1 – J’ai vu, j’ai entendu, je suis descendu… *Le Seigneur n’est pas sourd* *à la misère de son peuple, et il en éprouve une compassion telle qu’elle le pousse à *descendre*, c’est à dire à appeler une personne capable d’agir. Je me laisse toucher par la manière dont Dieu s’y prend pour libérer le peuple.
- 2 – J’écoute la réaction de Moïse et les arguments qu’il fait valoir pour se dérober : qui suis-je pour cette mission, je ne sais pas parler correctement, envoie quelqu’un d’autre… Est-ce que je me reconnais dans ces réactions ? Quels sont les arguments qui freinent mon engagement pour le bien commun ?
- 3 – Lorsque la mission semble trop lourde, il est important de la porter à plusieurs ; c’est bien ce que le Seigneur propose à Moïse, avec l’appel d’Aaron, sachant qu’il est toujours, lui aussi, de la partie :* JE SUIS avec ta bouche et avec sa bouche*. Je prends dans ma prière les associations humanitaires pour qu’elles sachent appeler des collaborateurs et que leur appel soit entendu.
Le Seigneur m’a parlé, et c’est à mon tour de lui répondre avec mes mots, mes réactions, les joies ou les questions qui ont jailli de mon coeur dans la prière. Je lui parle en toute simplicité et confiance.
Je termine cette oraison avec la prière d’offrande du Réseau Mondial de Prière du Pape :
Père très bon, en ce jour nouveau, me voici devant Toi. Unis mon coeur au Coeur de ton Fils Jésus qui s’offre pour moi dans l’Eucharistie. Que l’Esprit Saint fasse de moi son ami et apôtre par la prière, disponible à sa mission. En communion avec Marie, mère de l’Église et notre mère, avec mes frères et sœurs du Réseau Mondial de Prière, je t’offre ma journée, ses joies et ses peines, pour la mission de l’Église et l’intention donnée ce mois-ci par le Pape :
Prions pour que les organisations et associations de promotion humaine trouvent des personnes désireuses de s’engager pour le bien commun et recherchent des modalités de collaboration toujours nouvelles au niveau international.