L’ombrière du vieux port... Une ouverture sur la mer et le ciel

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L’ombrière du vieux port... Une ouverture sur la mer et le ciel

Conçue pour le Vieux-Port par Norman Foster, l’ombrière, cet immense plafond miroir, constitue une interface, un seuil entre la ville et la mer. Lieu de rassemblement par excellence, elle est située sur le quai de la Fraternité : tout un programme !
 
Se rendre sur le lieu
Dans un premier temps, je me dirige sous l’ombrière. Je trouve un endroit pour me poser, debout, bien ancré dans le sol, face à la mer. Je me dispose à rencontrer Dieu. Si besoin je peux faire PAUSE sur l’application et y revenir une fois bien installé sur le lieu.
 
Mise en présence
Je respire profondément deux ou trois fois pour me rendre présent à ce moment. Je prends conscience que le Seigneur est là, tout prés de moi. Je goûte ce moment avec lui. J’écoute le bruissement de la vie qui m’entoure. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
 
1
Je regarde la foule qui s’agite, les musiciens et les touristes. Je contemple ce lieu de vie, de passage, de détente et surtout de fraîcheur quand il fait chaud. Chaque personne est unique : visage, âge, vêtement, langue... Je remercie le Seigneur : il a eu le génie de créer une seule humanité dans une si grande diversité. Vive la fraternité !
 
2
Je laisse maintenant mon regard être attiré par le miroir qui est au-dessus de moi. Je regarde en l’air, mon image se reflète au milieu de celles des autres. C’est une image changeante, faite d’ombre et de lumière, comme peut l’être une relation à Dieu. Je me souviens que l’être humain est créé à l’image de Dieu. Alors, regardant en haut, je médite... Et si ces reflets me parlaient de Dieu ?
 
3
Je regarde enfin, la mer et les bateaux. Je suis comme au seuil de l’aventure humaine. Le large est proche et l’horizon immense. La fraternité ouvre au monde. Elle fait entendre une voix : « Avance en eau profonde ! »
 
Invitation à une prière personnelle
Au-delà de la mer, depuis l’Algérie nous parviennent les échos de saint Augustin. Dans ses prières, deux verbes reviennent souvent : voir et aimer. Et moi, comment est-ce que je vois, ces personnes, ces lieux que j’aime ? Et comment est-ce que j’aime ce(ux) que je vois ?
 
Prière de Saint Augustin

Mais je Vous ai aimée bien tard, ô Beauté si ancienne et si nouvelle tout ensemble. Oh ! que je Vous ai aimée tard ! Il y avait sur les yeux de mon âme une grande nuit, une nuit tellement épaisse que je ne voyais pas, que je ne pouvais voir le Soleil de la Justice, la Lumière de la Vérité. J’étais plongé dans cette obscurité, et j’aimais mon aveuglement, et j’allais de ténèbres en ténèbres. [...]
Qui donc m’a tiré de cette nuit quand j’étais un misérable aveugle, assis dans l’ombre de la mort ? Qui donc a pris ma main et m’a fait sortir de cette nuit ? Quel est donc enfin mon illuminateur ? Vous, c’est Vous, ô mon Dieu : Vous m’avez arraché de ces ténèbres de la mort et m’avez appelé à Votre admirable Lumière. Ah ! Je vois, Seigneur, je vois, je vois… Merci, mille et mille fois merci, mon doux Donneur de Lumière ! »

Musiques

Caazapá de Agustín Barrios Mangoré interprété par Edson Lopes
«Edson Lopes» © Abbaye de Keur Moussa Voir le site de Keur Moussa

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