13- Jurassic Park

Durant la période du Jurassique, les dinosaures deviennent les maîtres sur terre.

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13- Jurassic Park

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Après la quatrième extinction de masse s’ouvre la période dite “jurassique”. Elle dure 56 millions d’années entre -201 et -145 millions d’années. Durant cette période, les dinosaures dominent et deviennent les maîtres de la terre. Au cours des premiers millénaires du Jurassique, ils grandissent rapidement et deviennent les énormes animaux rendus populaires dans les films « Jurassic Park » de Steven Spielberg.
Sur la terre, nous connaissons ainsi peut-être les terribles tyrannosaures, les tranquilles brontosaures et les dangereux vélociraptors. Ou encore les braves diplodocus qui pouvaient mesurer jusqu’à 25 mètres de long. Dans le ciel, nous pouvons imaginer le vol grandiose des ptérosaures. Dans les océans, les massifs plésiosaures sont de plus en plus nombreux. Grâce à leurs nageoires, ils peuvent nager rapidement malgré leur masse. Les grands crocodiles pullulent sur les continents comme dans les océans et de nombreuses ammonites peuplent les mers.
Puis dans 56 millions d’années, nous allons changer d’ère géologique. Ce sera le début du Crétacé, une période chaude, sans glace aux pôles et avec une bonne partie des terres sous l’eau.
Au moment où autour de nous évoluent les dinosaures et les grands crocodiles, je peux entendre la description d’une des deux grandes créatures que Dieu partage à Job à la fin du livre biblique qui porte ce nom. Le Créateur les appelle Béhémoth et Léviathan, inspirés sans doute par l'hippopotame et par le crocrodile. Voici Léviathan :
« [Vois Léviathan:] Qui a jamais soulevé le devant de sa cuirasse ? Qui pénétrera dans sa double denture ? Qui a jamais ouvert les battants de sa gueule ? Autour de ses dents, c’est l’effroi ! Son dos : des rangées de boucliers étroitement rivés par un sceau, si rapprochés l’un de l’autre que l’air ne passe pas entre eux. Ils adhèrent l’un à l’autre, pris ensemble, sans fissure. Ses éternuements font jaillir la lumière ; ses yeux sont les paupières de l’aurore. » (Jb 41,5-10)
Porté par la puissance de cette poésie hébraïque, je peux avancer sur mon chemin.
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