En France, le printemps arrive bientôt et déjà les bourgeons gonflent et quelques belles fleurs pâles apparaissent sur les branches ou sur le sol des parcs et forêts. C’est l’occasion rêvée pour ouvrir davantage nos yeux et nous tourner vers le Père, le créateur de l’univers pour le remercier de tous ces dons. La beauté de la vie naturelle nous aide à sentir la bonté du créateur. La beauté n’appartient à personne et elle jaillit partout, même dans une fente du bitume. Elle nous rappelle l’abondance des dons de Dieu.

Je peux exercer mes yeux à apercevoir comme un reflet du royaume de Dieu dans la beauté et rendre grâce. Je peux remercier le Seigneur et le faire avec une phrase toute simple comme “Loué sois-tu Seigneur du monde”.

Je peux aussi repérer les moments où je ne vois pas mon environnement, où je ne suis pas du tout sensible à sa beauté. Que se passe-t-il à ce moment-là ? Par quoi suis-je préoccupée, qu’est ce qui me coupe du monde extérieur ?

Je me rappelle des mots de Jésus dans l’évangile de saint Matthieu au chapitre 6 : “Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin”.

Je confie au Seigneur ma vie, avec les moments où je sais le remercier, et les moments où je suis trop préoccupé.

Pour conclure ma prière, je récite un Notre Père.