Ce samedi 21 décembre conclut la troisième semaine du parcours d’avent “Combattants d’espérance avec Jésus”. Notre combat de cette semaine concerne nos actions, menées à la suite de Jésus.

Jean le Baptiste, aux foules venues lui demander quoi faire, propose des ajustements simples et honnêtes pour chacun, dans son état de vie et son métier. Et par-dessus tout, il invite au partage. Le partage qui nous fait sortir de notre anxiété ou de notre tristesse. Le partage qui restaure les liens. Ce sont ses paroles que nous avons essayé d’entendre cette semaine.

Je m’installe maintenant dans une position confortable. Je me détends et je repose mon esprit. Je laisse le calme s’installer en moi. Je prends une grande respiration, et à l’expiration, je me centre dans le moment présent. Je me présente devant le Seigneur et je lui demande de me faire sentir sa présence en moi et autour de moi.

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, amen

Je demande à Dieu de me remplir de son amour miséricordieux pour que je regarde cette semaine écoulée avec son regard. Je retrace dans ma mémoire les jours écoulés, les lieux visités, les personnes rencontrées, les événements auxquels j’ai repensé ensuite, ou pas….

Comme à chaque relecture de vie, je commence par la démarche la plus importante: l’action de grâce. Je remercie le Seigneur pour ce qui était fructueux dans ma semaine. “Bénis le Seigneur ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits".

Jean le Baptiste répond aux soldats, qui lui disent “que devons-nous faire?”, de ne pas être violents plus que leur fonction ne l’impose, ou encore il répond aux collecteurs d'impôts de ne rien prendre pour eux-mêmes. Ils sont appelés à ne pas abuser de leur pouvoir mais à chercher dans leurs actions la mesure de la justice. Je m’attache à voir tout ce que j'ai réussi à réajuster dans mon rapport aux autres cette semaine. J’en remercie le Seigneur. Je peux aussi rendre grâce pour la justice que j’ai vu s’exercer autour de moi.

« Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! “ a enseigné le Baptiste. Je m’attache maintenant à voir comment j’ai répondu à cet appel pressant de partage et de charité. Je remercie le Seigneur pour la justice et la générosité qu’il m’a inspirées cette semaine.

En repensant à ma semaine, j’ai peut-être déjà repéré des actions qui ne correspondaient pas au combat que je veux mener. Je prends le temps de demander pardon pour ce qui n’était pas réussi, pour mes partages insuffisants, ou pour les prises de pouvoir que j’ai exercé sans respect pour les autres. Je demande pardon au Seigneur.

“Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché”. Le Seigneur accueille avec tendresse ma lenteur à répondre à son amour.

Mais le combat est déjà gagné car c’est Jésus qui l’a mené. Il m’a ouvert la voie de fille ou de fils de Dieu. Je prends le temps de laisser Jésus recharger mon espérance et je me tourne vers demain, vers toute la semaine qui vient. A la lumière de ce que j’ai vu dans cette semaine écoulée, à la lumière de ce que l’Esprit vient de m’enseigner, qu’est ce que je veux demander à Jésus pour la semaine prochaine, qui sera la semaine où l'on va fêter Noël?

Je lui demande avec grande confiance.

Seigneur donne moi la claire vision de ce que je dois faire et la force de l’accomplir.

Pour conclure ma prière avec les chrétiens je dis :

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit

Ce temps de prière terminé, je prends quelques notes écrites de ce qui me paraît important. Je note par exemple quelles émotions m’habitent au terme de cette prière. Je pourrais si j’ai senti que ma demande au Seigneur était forte et juste, la reprendre à chacun de mes temps de prière, pour faire ma demande avec insistance.