5 - Faire la fête

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5 - Faire la fête

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Je me prépare à prier le texte de l’évangile des Noces de Cana. Si je le connais, je commence par me remémorer ce dont je me rappelle… J’imagine le lieu de la fête du mariage : la salle, le banquet, le buffet, les jarres de vin, les plats à déguster et les coupes remplies de boisson.
Au début de la prière, je demande à Dieu de participer à son festin où il m’attend.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Amen.

J’écoute une première fois le texte… J’écoute une première fois le texte issu du chapitre 2 de l’évangile selon Saint jean.

Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin.
La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
Je relis et médite le texte par morceaux.
Point 1
Un jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Or il n'y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé.
Je me rends présent à cette ambiance festive, comme un invité. Tous mangent et boivent. Je prends le temps de regarder Marie, Jésus et ses disciples, sans doute noyés au milieu des invités. Ils sont là pour fêter les mariés. Je peux en rendre grâce.
Je laisse revenir dans ma mémoire les repas de fête où j’ai été invité(e), les bonnes choses que j’ai mangées ou bues. Je me remémore des bons moments de repas fraternels et conviviaux. Est ce qu’ils ne sont pas des surgissements d’éternité, des morceaux du Royaume de Dieu, vécus dans la fraternité humaine? Je peux en rendre grâce.

Point 2
La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
Je me concentre pour bien entendre ce que Marie dit à son fils :“Ils n’ont pas de vin” et ce qu’il lui répond: “Que me veux-tu femme. Mon heure n'est pas encore venue”. Et la réponse sans appel de Jésus, Marie dit aux servants: “Tout ce qu’il vous dira, faites-le”… Je prends le temps de savourer l’audace et la confiance de Marie. Certains vont jusqu’à commenter que c’est avec cette phrase que Marie, de mère de Jésus est devenue mère de Dieu, poussant son fils à prendre sa place de messie. Je peux rendre grâce pour Marie. Je peux aussi lui demander d'intervenir pour mes intentions auprès de Jésus, comme elle est intervenue en faveur des mariés.

Point 3
Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau.
Je contemple les gestes posés par les serviteurs, conformément aux indications données par Jésus. 600 litres d’eau à puiser pour mettre dans des jarres! Et à sortir ensuite des jarres pour servir le vin en carafes… Dans un travail d’imagination, je me mets au travail avec eux. Je me rends compte de tout le temps que cela a pu leur prendre. Je prends aussi le temps avec eux de m'étonner du résultat. Jésus a transformé le travail des serviteurs en joie. Je me remémore des moments de joie dans ma vie. Qui les a facilités ? Avec quel travail ? Je peux en rendre grâce.
J’écoute de nouveau cet épisode qui me donne de goûter à la surabondance du royaume, le don d’un vin encore meilleur que celui qu’on attend, un don pour notre joie partagée .

Conclusion
Tous ces événements, celui de Cana comme ceux de mon histoire, sont les signes d’une présence généreuse de Dieu à mon égard, à l’égard de tous les humains pour qui il veut la joie et la fête.
Je me tourne vers Dieu pour lui parler directement comme un ami parle à son ami. Je lui confie ce que je ressens, ce que je retiens, mes mercis, mes demandes…
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen

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