Miracle ! Lazare qui était mort sort de son tombeau à l’appel de Jésus. Mais, avant ce retour à la vie, la mort de Lazare vient bousculer les esprits et provoque même les larmes de Jésus. Oui, la mort est un scandale pour l’homme qui est fait pour la vie. Et la seule vraie consolation est celle de la résurrection que Dieu le Père nous promet en son Fils Jésus.
Croyons-nous profondément à cette promesse de vie éternelle ? Comment pouvons-nous, en famille, accueillir davantage Jésus qui nous réconforte par cette bonne nouvelle de la résurrection des morts ?
Mettons-nous dans une position qui nous aide à prier, et pensons que Dieu nous regarde, avec bonté. Puis, en fermant les yeux, nous prenons conscience de la présence des personnes avec qui nous prions.
Nous demandons à Dieu le Père la grâce d’être véritablement témoins des signes donnés par Jésus, afin que notre espérance grandisse. [Pause] Nous traçons sur nous le signe de croix : Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Chant : Nous écoutons Voici Dieu, qui vient à mon secours de la communauté de Taizé.
Nous lisons un extrait de l’évangile qui sera lu ce dimanche à la messe où Jésus redonne vie à son ami Lazare.
En ce temps-là, Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare, envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade,
il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »
Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? »
Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t’appelle. » Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Textes liturgiques de l'AELF
Voici quelques pistes pour nous aider à écouter la Parole de Dieu dans ce texte.
Face à la mort de Lazare, les gens ont des réactions différentes : certains ont la certitude qu’il y aura une résurrection des morts, d’autres pleurent peut-être sans espérance.
C’est aussi à nous que Jésus dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? ». Je prends un instant pour lui répondre dans mon cœur.
« Rabbi, tout récemment, les Juifs, [en Judée], cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » : Jésus retourne en Judée pour porter secours à son ami Lazare alors qu’il ne s’y trouve pas en sécurité.
Et moi, quels actes puis-je poser pendant le Carême pour réconforter ceux qui souffrent : une prière, une attention concrète, ou autre chose ?
« Mais celui qui marche pendant la nuit trébuche parce que la lumière n’est pas en lui. » Dans la nuit, dans les lieux obscurs de nos vies, il nous arrive d’avoir peur. Or Jésus est la lumière qui nous relève, qui nous permet de ne pas trébucher.
Je pense à un moment où j’ai trébuché dans ma vie : un échec, un péché, une blessure intérieure … Comment est-ce que Jésus est venu éclairer ma route et me relever ?
Nous lisons à nouveau le texte biblique et laissons cette Parole résonner en nous.
Je prends un moment pour parler cœur-à-cœur avec le Seigneur. Qu’est-ce que je veux dire à Jésus ? Est-ce que je veux lui adresser une demande ? Je lui parle et je le laisse me parler dans le silence de mon cœur.
Pour ouvrir notre prière, nous présentons ces 3 intentions :
Seigneur, donne-nous toujours confiance en toi. Dans les difficultés, que nous soyons assurés que tu nous aimes comme un ami, et que tu nous donnes dès à présent la vie éternelle.
Seigneur, nous te confions nos proches et nos amis. Donne-leur d’accueillir la joie de ta venue sur terre et protège-les de tout mal.
Seigneur, nous prions pour les familles endeuillées. Viens les réconforter et donne-leur l’espérance de la vie éternelle.
Pour terminer ce temps de prière, nous disons ensemble Notre Père, qui es aux cieux …
Seigneur, regarde avec bienveillance tes enfants qui cherchent à t’aimer davantage : convertis nos cœurs tout au long de ce Carême et donne-nous un esprit nouveau.
Nous traçons sur nous le signe de croix : Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.