Au cours de ce mois de février, le Pape François nous invite à porter dans la prière la vie de nos paroisses avec ces mots :
Prions pour que, en vivant une vraie communion, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis.
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit Amen
Nous écoutons Viens parmi nous, de Laurent Grzybowski.
Dans une Instruction du 29 juin 2020, destinée à la Congrégation pour le Clergé, le Pape François s’exprime ainsi :
« Même si, certainement, [ la paroisse ] n’est pas l’unique institution évangélisatrice, si elle est capable de se réformer et de s’adapter constamment, elle continuera à être ‘l’Église elle-même qui vit au milieu des maisons de ses fils et de ses filles’. Cela suppose que réellement elle soit en contact avec les familles et avec la vie du peuple, et ne devienne pas une structure prolixe séparée des gens, ou un groupe d’élus qui se regardent eux-mêmes. »
Jacques 2, 1-5 et 14-17
Mes frères, dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialité envers les personnes. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or, et un pauvre au vêtement sale. Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant et vous lui dites : « Assieds-toi ici, en bonne place » ; et vous dites au pauvre : « Toi, reste là debout », ou bien : « Assieds-toi au bas de mon marchepied ». Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous, et juger selon de faux critères ? Écoutez donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ? Supposons qu’un frère ou une sœur n’ait pas de quoi s’habiller, ni de quoi manger tous les jours ; si l’un de vous leur dit : « Allez en paix ! Mettez-vous au chaud, et mangez à votre faim ! » sans leur donner le nécessaire pour vivre, à quoi cela sert-il ? Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte.
Textes liturgiques de l'AELF
1. Dans votre foi en Jésus-Christ… Le mot « foi » est utilisé 5 fois dans le texte de l’apôtre Jacques. Dans son interpellation aux premières communautés chrétiennes, je peux percevoir son souci de mettre en lien la foi et la justice, la foi et la charité. Je laisse résonner cette invitation pour moi aujourd’hui.
2. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent un homme au vêtement rutilant et un pauvre au vêtement sale… J’imagine tour à tour chacun de ces personnages mis en scène dans le texte, et je me laisse saisir par le contraste entre eux. Quels sentiments cela fait-il naître en moi ? Cela interroge-t-il ma foi ?
3. Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres pour en faire des héritiers du Royaume ? Je redis pour moi-même cette parole, et je m’interroge : quelle place est-elle faite aux pauvres dans la communauté chrétienne à laquelle j’appartiens ? Y a-t-il quelque chose à faire évoluer et comment y faire vivre la fraternité ?
Pour terminer, je parle au Seigneur avec mes propres mots, à partir de ce qui a habité ma méditation : les sentiments, les peurs, les désirs, les questions qu’a fait naître sa Parole dans mon coeur.
Je termine cette oraison avec la prière d’offrande du Réseau Mondial de Prière du Pape :
Père très bon, en ce jour nouveau, me voici devant Toi. Unis mon coeur au Coeur de ton Fils Jésus qui s’offre pour moi dans l’Eucharistie. Que l’Esprit Saint fasse de moi son ami et apôtre par la prière, disponible à sa mission. En communion avec Marie, mère de l’Église et notre mère, avec mes frères et sœurs du Réseau Mondial de Prière, je t’offre ma journée, ses joies et ses peines, pour la mission de l’Église et l’intention donnée ce mois-ci par le Pape :
Prions pour que, en vivant une vraie communion, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis.