Pour entrer en prière j’ouvre mon cœur à Dieu qui est là, qui m’attend. J’apaise mon souffle, je détends mon corps. Je lui dis ma soif de le rencontrer, de passer ce moment avec lui. Mon Dieu, donne-moi d’accueillir et de laisser grandir ta vie au plus profond de moi. Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, Amen.
1
Nous sommes à la fin du livre de l’apocalypse. La bataille est terminée. Un agneau, qui n’avait d’arme que la parole et le don de sa vie a vaincu les puissants et les orgueilleux de la terre. Les bêtes féroces ne sont plus. Ni les malédictions, les mensonges, les fausses richesses… Je goûte pour un instant de cette atmosphère lumineuse, légère. Ce qui a été opprimant, enfermant, n’est plus.
2
Je contemple aussi la ville, elle a les portes ouvertes, et fourmille de diversité. En son milieu il y a le trône de Dieu et de l’Agneau, de l’eau cristalline qui en jaillit, un grand arbre lourd de ses fruits, apaisant par ses feuilles… Des serviteurs de Dieu en fête, rendant grâce à Dieu. Je laisse ces images s’imprégner en moi.
3
Parfois ma vie ressemble un peu à un champ de bataille. Sûr que Dieu est à mes côtés, je regarde les lieux de tension, de conflit, d’appréhension ; tout ce qui dans ma vie a besoin de l’eau vive qui coule d’auprès de Dieu, de remèdes pour apaiser des souffrances.
4
Je regarde encore une fois la ville et son atmosphère détendue. J’y entre de tout mon cœur. Y a-t-il des lieux de ma vie qui se sont apaisés, peut-être à ma surprise ? Je prends le temps de recueillir aussi les fruits reçus, ces lieux de ma vie qui ont été féconds. Je dis toute la gratitude qui habite mon cœur quand je les regarde.
Introduction à la deuxième lecture
Écoutons et contemplons une deuxième fois ce passage de la fin du livre de l’Apocalypse.
Invitation à un temps de prière personnelle
Dans un moment d’intimité avec Dieu je lui confie ce que ce temps a réveillé en moi. Je rends grâce pour sa vie qui traverse même les ténèbres les plus obscurs. Je lui confie mon désir de savoir davantage accueillir en moi l’eau vive qu’il m’offre. Je lui confie ma vie de demain, ces lieux, où avec son aide, je voudrais engager ma liberté.