Aujourd'hui nous sommes le mardi 31 octobre et nous fêtons Saint Alphonse Rodriguez.

Au début de cette prière, je me présente à Dieu dans le silence, lui demandant son aide pour que mon intelligence et mon cœur s’ouvrent à sa Parole.
Je demande à Dieu la grâce de le servir par mon travail, avec patience et dans la confiance que c’est lui qui porte toute chose à son achèvement. Je peux me confier à l’intercession de Saint Alfonse Rodriguez, dont la sainteté s’est manifestée dans l’ordinaire travail d’humble portier. Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen

La communauté de Taizé chante Seigneur, je compte sur toi.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 13 de l’évangile selon St Luc.

En ce temps-là, Jésus disait : À quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer ? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » Il dit encore : « À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

Point 1
Je prends le temps de contempler les deux images proposées par Jésus dans leur achèvement : d’un côté un bel arbre, des grandes branches, et les oiseaux qui y font leur nid ; de l’autre le pain levé, qui va nourrir tant d’hommes et de femmes. Qu’est-ce que ces images indiquent de la vie de Dieu ?

Point 2
Jésus nous invite à considérer le rôle de l’homme et de la femme dans l’avènement du royaume de Dieu : j’imagine les gestes du premier, semant la graine avec soin, et de la seconde, pétrissant la pâte avec le levain. Quel regard cela m’invite-t-il à porter sur mon propre travail de ce jour ?

Point 3
L’homme jette la graine dans la terre, et la femme enfouit le levain dans la pâte… Je considère la manière dont l’homme et la femme s’arrêtent, pour laisser la graine grandir, et la pâte lever… C’est aussi Dieu qui travaille à travers cela. A quel détachement cela m’invite-il ?

En écoutant une deuxième fois ce passage de l’évangile selon St Luc, je contemple une nouvelle fois l’homme et la femme à leur ouvrage.

Je m’adresse directement à Jésus à la fin de cette prière, lui confiant, comme un ami parle à un ami ou comme un serviteur à son maître, ce qui m’habite.

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen