Aujourd'hui nous sommes le samedi 31 mai, et nous fêtons la Visitation de la Vierge Marie.
Aujourd’hui nous contemplerons le récit de la rencontre de Marie avec sa cousine Elisabeth, deux femmes habitées par la vie d’un enfant qui grandit en elles, deux femmes habitées par l’Esprit. Donne-moi Seigneur d’entrer à mon tour dans la joie de cette rencontre. Au nom du Père et du Fils et du saint Esprit. Amen
Nous écoutons le chant “Visitation”, par le choeur des moines de l’abbaye d’Aiguebelle. A la suite de la Vierge Marie, je peux rendre grâce pour l’action du Seigneur dans ma vie.
R/ Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement
Des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour
De la promesse faîte à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race
La lecture de ce jour est tirée du premier chapitre de l’évangile selon saint Luc.
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
Textes liturgiques © AELF, Paris
1. Dans un premier temps, je regarde ce chemin parcouru par Marie. J’imagine le chemin, s’il est large, s’il est étroit, s’il passe par des collines ou des vallées. Je me place auprès de Marie et je contemple cette femme habitée par l’Esprit, enceinte de Dieu qui marche avec empressement.
2. Dès la salutation de Marie, Élisabeth exulte ! L’enfant tant attendu tressaille d’allégresse en son sein. En redisant ces paroles, je prends conscience qu’Élisabeth révèle au grand jour le secret de Marie : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Heureuse es-tu d’avoir cru. »
3. Le magnificat souligne à la fois la joie de Marie et son expérience de Dieu : un Dieu qui sauve, qui s’intéresse à l’humanité, un Dieu qui fait pour nous des merveilles, qui nous aime sans condition, un Dieu de justice attentif aux petits, un Dieu fidèle. Quelle image de Dieu me rejoint davantage en ce jour ?
Je m’associe à la joie de ces deux femmes, en écoutant à nouveau ce récit. Je me rends particulièrement attentif au magnificat de Marie.
A la fin de ce temps de prière, je rassemble tout ce que j’ai pu ressentir, entendre, vivre durant ces quelques minutes partagées avec Dieu. Je lui confie ce que j’ai découvert, peut-être une question qui m’habite. Je peux enfin lui demander de participer pleinement à la joie de Marie et Élisabeth et d’en être témoin.
Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa race à jamais. Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles des siècles, amen.
Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit, amen