Aujourd'hui nous sommes le lundi 30 décembre, au 6ème jour de l’octave de Noël.

En ce début de prière, je demande au Seigneur de me laisser émerveiller par l’attitude d’Anne au Temple. je me présente devant lui avec tout ce que je suis. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen

Nous écoutons le chant "Me voici" chanté par Claire Bouchadeill.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 2 de l’évangile selon saint Luc.

En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. J’imagine Anne, cette femme de 84 ans, veuve, ayant perdu son mari après seulement 7 années de mariage, seule, qui ne s’éloignait pas du Temple, qui priait jour et nuit nous rapporte Luc. Je contemple son beau visage … Que cherche-t-elle en allant chaque jour au Temple ?

2. Jésus, un petit enfant, que personne ne connait, surgit et cette femme reconnait en lui le Sauveur attendu par tout Jérusalem… Jésus n’est pas reconnu pour ses paroles, sa sagesse, son intelligence… il n’est qu’un enfant. Mais il est simplement… CELUI QU’ON ATTEND DEPUIS TOUJOURS… et tout est dit….

3. « L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait » : Étonnement, Celui qu’on attend depuis toujours, va apprendre à éprouver ce monde. Il ne le fuit pas, il ne le soumet pas à ses désirs, il ne se fait pas tout-puissant, il apprend à aimer ce monde en y vivant, comme chacun de nous… à la grâce de Dieu.

J’écoute à nouveau ce passage de l’évangile de Luc et je me laisse émerveiller par cette rencontre entre l’humanité et le divin au cœur du monde… comme si le divin révélait toute la beauté de l’humain.

«Console-toi, tu ne me chercherais pas, si tu ne m’avais pas déjà trouvé… » affirme Pascal dans « Les Pensées »
Je peux maintenant demander au Seigneur la grâce de reconnaitre, toujours davantage, en Jésus, celui que j’attends toujours …

Pour conclure mon temps de prière je peux m’associer à ce chant :
Jésus le Christ, lumière intérieure, ne laisse pas mes ténèbres me parler. Jésus le Christ, lumière intérieure, donne-moi d'accueillir ton Amour.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen