Aujourd’hui nous sommes le vendredi 29 août.
En respirant lentement, je me place sous le regard de Dieu. Je lui demande de m’aider à reconnaître ce qui est fou et sage dans le monde et dans ma propre vie. Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Soeur Agathe chante Donne-moi ta grâce.

La lecture de ce jour est tirée de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères, le Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile, et cela sans avoir recours au langage de la sagesse humaine, ce qui rendrait vaine la croix du Christ. Car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu. L’Écriture dit en effet : Je mènerai à sa perte la sagesse des sages, et l’intelligence des intelligents, je la rejetterai. Où est-il, le sage ? Où est-il, le scribe ? Où est-il, le raisonneur d’ici-bas ? La sagesse du monde, Dieu ne l’a-t-il pas rendue folle ? Puisque, en effet, par une disposition de la sagesse de Dieu, le monde, avec toute sa sagesse, n’a pas su reconnaître Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par cette folie qu’est la proclamation de l’Évangile. Alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes. Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. Textes liturgiques © AELF, Paris

1. « Frères, le Christ ne m’a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile. » Si Paul vivait à notre époque, que dirait-il ? Où et comment annoncerait-il l’Évangile ? Je l’imagine et je l’écoute.

2. Ce passage de la lettre oppose deux sagesses ou deux folies : celle du monde et celle de Dieu. Et Paul reproche au monde de n’avoir pas su par sa sagesse reconnaître Dieu. Je contemple ce paradoxe : la sagesse donnée par Dieu aux hommes ne leur permet pas de le connaître et de l’accueillir.

3 Au cœur du raisonnement de Paul, se dresse l’événement de la Croix, de la mort et de la résurrection du Christ : scandale pour les juifs, folie pour les grecs. Et pour moi, qu’est-ce que cela représente ? Sans la Croix, et notre foi dans la Résurrection, l’Église n’est-elle pas une ONG comme une autre ?

J’écoute à nouveau cet extrait de lettre de saint Paul. J’essaie d’y découvrir ce que Paul appelle folie et sagesse pour Dieu.

À la fin de ce temps de prière, je me tourne vers le Christ qui est le premier acteur de cette révolution qu’est la Croix. Je lui exprime simplement ce que je comprends de cet événement central de notre foi et aussi si délicat à comprendre et à partager.

Notre Père, qui es aux cieux,que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen