Aujourd'hui nous sommes le lundi 30 janvier, de la 4ème semaine du temps ordinaire.
Dans l’évangile du jour, un homme vient à la rencontre de Jésus. A mon tour, je me présente devant Dieu en me marquant du signe de la croix si je le peux: Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen
Nous entrons en prière avec Veille sur mon coeur.
La lecture de ce jour est tirée du chapitre 5 de l’évangile selon saint Marc
En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! » Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! » Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer. Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. » Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration
Textes liturgiques © AELF, Paris
Point 1
« Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ». Je prends le temps de contempler cet homme possédé au point de ne pouvoir être attaché. Qu’est-ce que cette image suscite en moi ? Quelle actualité possède cet homme tourmenté ?
Point 2
J’observe la rencontre entre les deux hommes. Le possédé Gérasénien s’élance vers Jésus et en même temps craint cette rencontre en réclamant de ne pas être tourmenté. Quel écho cela trouve-t-il en moi ? Comment puis-je désirer le salut et en même temps le craindre ?
Point 3
Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus, « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »
Ce passage est étonnant : on voit les esprits négocier avec Jésus et demander à ne pas disparaître en rejoignant des animaux considérés comme impurs. Qu’est-ce que cela me dit de Jésus ?
J’écoute à nouveau le texte en étant attentif à la liberté de Jésus. Comment réagit-il aux différentes sollicitations dont il fait l’objet ?
Au terme de cette prière, je laisse remonter un point particulier qui compte pour moi. Je le partage au Seigneur, comme un ami parle à son ami.
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal.
Amen